Accès direct aux unités |
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Escadrons
d'Hélicoptères
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Insigne
homologué sous le numéro A-792 le 15-07- 1959
HÉRALDIQUE
Panthère noire
passant sur un vol horizontal d'or chargé d'un écusson de
sinople à croix alésée de gueules brochant sur une dague basse
d'argent.
SYMBOLISME Insigne
repris de la 2e puis 22e Escadre d'Hélicoptères. La devise qui
entoure l'écusson, "combattre et sauver", comme les
différents symboles qui le composent expriment au mieux la double
vocation d'une telle unité : la croix rouge rappelle sa mission
sanitaire et la dague ses héliportages de commandos. Cette
alliance entre une unité de combat des plus souples et son
support aérien, se trouve aussi symbolisée par le motif de la
panthère noire prenant appui sur des ailes d'or figurant un rotor
tournant en stationnaire. |
C.I.E.H. 00.341 "Colonel
Alexis Santini"
BA115 Orange
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ETO HL
GAO 2/520 |
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Le centre d'instruction des équipages
d'hélicoptères (CIEH) 00.341 créé le 1er mai 1975 à partir de :
- la division d'instruction hélicoptère (DIH) dissoute le 30
septembre 1964 , elle-même issue du détachement
d'instruction en vol sur hélicoptère,
- la 22ème escadre d'hélicoptère (voir plus haut),
- l'escadron d'hélicoptères 2/68 "MAURIENNE".
Le détachement d'instruction en
vol sur hélicoptères a été créé sur la base école 721, à
Rochefort, en juin 1954 et dissous en décembre 1955. La division
d'instruction hélicoptères est alors créée sur la base école 725 à
Chambéry en janvier 1956. Les 150 pilotes d'hélicoptères de l'armée de
l'air existant au 31 janvier 1956 avaient été formés par 13 organismes
différents, allant des sociétés d'outre-atlantique à une école de
l'armée de terre, en passant par la formation sur le tas en Indochine et
en Algérie.
Il en résultait un manque
d'homogénéité dans les conditions d'utilisation des hélicoptères et
il fallait compléter l'instruction technique par une instruction
tactique. Comme pour toute école de pilotage, il y a lieu de rechercher
un site offrant de bonnes conditions météorologiques, hors des grandes
voies de circulations aériennes et de l'activité normale des avions.
Pour les hélicoptères, il était indispensable de disposer d'une région
montagneuse, d'un plan d'eau et des installations propres à assurer leur
fonctionnement. La base aérienne de Chambéry réunissait à elle seule
toutes ces conditions.
La 22e escadre d'hélicoptères, gardant le
drapeau de la 2ème EH ainsi que les fanions des escadrons dissous
s'implante sur la base aérienne
725 de Chambéry, la 22e EH est dissoute le 30 septembre 1964.
L'escadron d'hélicoptères
02.068 est créé le 1er octobre 1964. Rattaché au Commandement du
transport aérien militaire (CoTAM), il assure désormais les missions opérationnelles
de la 22ème EH et les missions d'instruction de la DIH. L'EH 2/68 a
repris l'insigne et les traditions de la 22ème EH tandis que le nom de
tradition "MAURIENNE" lui était attribué.
Par instruction en date du 14
avril 1975, l'EH 2/68 "Maurienne" est devenu, à compter du 1er
mai 1975, le centre d'instruction des équipages d'hélicoptères 00.341.
Ce dernier est implanté sur la base aérienne 725 de Chambéry jusqu'à
la dissolution de cette base le 1er juillet 1985, le CIEH est alors basé à Toulouse-Francazal .
Depuis le 1er septembre 2006 le
CIEH a rejoint la base de Metz-Frescaty dans le cadre de la
réorganisation de l'armée de l'air.
Toujours dans le processus de
restructuration interarmées, c'est la base 115 d'Orange qui accueille le
CIEH "Colonel Alexis Santini" en septembre 2011.
Création de trois Escadrilles
de Transformation Opérationnelles reprenant les insignes et traditions
des unités: GAO 2/520 (*), EARS 99 (stationné à Solenzara) et la V 571
(stationnée à Cazaux).
Le 11 mai 2021 les 2
escadrilles EARS 99 et V 571 sont désormais affectées à l'Escadron
01/044 "Solenzara"
*
GAO 2/520 - (Y. Genty traditions
air)
1937 les cercles aériens
régionaux sont intégrés dans les commandements des forces aériennes
créés le 1° janvier.
- le cercle aérien de Nancy devient GAO 520 à 2 escadrilles
- 28 août 1939 toutes les unités de Nancy sont desserrées le 2/520
"cheval de bois" dessert a Luxeuil avec 6 Mureaux 115 et 3 autogyres.
Elle est alors escadrille d'observation organique de la 2° division
légère de cavalerie. Le tableau d'effectif d'un GAO est d'environ 15
officiers 30 sous officiers et 75 hommes de troupes.
- 20 octobre 1939 le 2/520 quitte Luxeuil pour Attigny puis Montois (je
n'ai pas la date)
- 3 janvier 1940 il quitte Montois pour Challerange où il passe sur
Potez 63-11 en avril
- 10 mai 1940 le 2/520 comme les 2/33 et 2/52 relèvent de la ZOAN et le
2/520 obtient sa 1° victoire aérienne.
- 14 mai 1940 le 2/520 replie de Challerange a Vassincourt (seuls lui
restent 3 Potez 63-11 et 3 Mureaux 115).
- 24 mai un de ses Potez est abattu
- 28 mai 1940 il rejoint le GAO 507 au Havre Octeville et est place en
réserve GQG.
- 29 30 et 31 mai le 2/520 rejoint Caen Carpiquet - 2 juin il rejoint
Creuilly Crépont
- 13 juin il rejoint Fontenay le Comte avec 5 Potez 63-11 - 18 juin il
rejoint Cazaux
- 19 juin il rejoint Perpignan
- et enfin le 21 juin il rejoint Alger et y est dissous le 15 août 1940
alors que le 1/520 qui a rejoint Alger à partir de Marignane le même
jour sera dissous le 15 septembre 1940.
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Insigne
homologué sous le numéro A-931 le 03-01-1966
HÉRALDIQUE
Léopard arrêté
de gueules.
SYMBOLISME L'insigne
de cet escadron est celui de la SAL 17 (ancienne C 17, BR 17 puis
SOP 17) : un léopard rouge qui rappelle en outre la panthère
noire de la 22e Escadre d'Hélicoptères à laquelle appartenait
l'escadron jusqu'en 1964.
(Voir
histoire du projet d'insigne de l'escadron) |
EH 01 / 067 "Pyrénées"
BA120 Cazaux
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BR 29 |
BR 123 |
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l'EH 1/67 "PYRENEES"
est issue de la 22ème
escadre d'hélicoptères basée à Chambéry en 1962.
Le premier escadron, le 2/22, a un détachement permanent à Istres. Le
deuxième escadron, le 3/22, a un détachement à Pau.
En 1964, la 22ème
escadre est dissoute et se scinde en deux escadrons autonomes : le 1/68 à
Pau et le 2/68 à Chambéry. l'EH 1/68 reprend en 1966 avec l'insigne du léopard
rouge, les traditions de l'escadrille
"SAL 17" (1914-18) et du
GR I/14 (1939-42). Il obtient en même temps l'homologation du fanion de
l'unité et le nom de tradition "PYRENEES". En 1972, l'escadron
arrive sur la base aérienne 120 de Cazaux, suite à la fermeture de la
base aérienne 119 de Pau.
En 1975, l'unité adopte l'appellation d'EH 1/67 "PYRENEES".L'unité
se consacre à des sauvetages sur terre et en mer ou des
interventions humanitaires (plan Orsec lors des inondations dans le Gers
en 1979).
Lors de la guerre du Golfe, l'EH 1/67 est
responsable de la mise en place d'un détachement SAR sur la
base d'Al Asha en Arabie Saoudite.
Les équipages
participent au sauvetage de pilotes de
chasse alliés. Les opérations de Bosnie orientent de manière définitive
la vocation de l'unité. En février 1994, le "PYRENEES"
installe un nouveau détachement à Brindisi en Italie. Au contact des forces spéciales américaines,
ce déplacement permet de doter l'armée de l'air d'une nouvelle capacité
: la Resco (Recherche et sauvetage au combat).
Le détachement de Brindisi dure presque trois ans et
demi. Il se termine en juillet 1997, après l'évacuation de
ressortissants français d'Albanie le 14 mars 1997. L'histoire récente a
confirmé la vocation première de l'EH 1/67 "PYRENEES" : la
recherche et le sauvetage, en temps de paix et de guerre.
Le
5 décembre 2019, création de
deux escadrilles reprenant les traditions des BR 29 et BR 123
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Insigne
homologué sous le numéro A-922 le 06-07- 1965
HÉRALDIQUE
Cercle d'azur, au
cheval de Troie, équipé d'une rondache d'argent à la croix
alésée de gueules et accosté d'un poignard d'argent gardé et
ailé d'or, les quatre pieds posés de part et d'autre d'un
croissant montant du même.
SYMBOLISME
Cet escadron à
repris les traditions et l'insigne de la 3e puis 23e Escadre
d'Hélicoptères. La double mission de celle-ci, héliportage de
commandos et évacuation sanitaire, explique le symbolisme
complexe de son insigne. Le cheval de Troie signifie le transport
des commandos au sein du dispositif adverse. Le poignard évoque
les commandos, sa garde en forme d'ailes précisant qu'il s'agit
d'une unité de l'Armée de l'Air. Le bouclier frappé de la croix
rouge symbolise l'évacuation sanitaire. L'Escadre ayant été
crée à Boufarik, le croissant rappelle l'Afrique du Nord. |
EH 02 / 067 "Valmy"
(dissolution 31 août 2004)
BA128 Metz-Frescaty
( fermeture en 2012)
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En 1962, la 23ème escadre s'installe à
Saint-Dizier.
Certains de ses escadrons s'implantent à
Larh, Bremgarten (RFA), à Pau et Villacoublay. L'escadre est dissoute le
31 août 1964. Le 20 septembre 1967, le 2/67 prend le nom de
"VALMY" en gardant les traditions de la
23ème escadre. Stationné sur la base aérienne 113, le 2/67 met en œuvre
plusieurs détachements au sein de la 1ère région aérienne (RA). Sa mission principale
est le soutien logistique de l'armée de l'air et son champ d'action va de
la disponibilité lors du déclenchement du plan Orsec aux Evasan, en
passant par la lutte contre les incendies.
De 1968 à 1975, hélicoptères
et équipages sont détachés au Tchad pour une mission d'assistance
militaire à la lutte contre la rébellion. Entre-temps, le 1er septembre
1972, le commandement de l'EH 2/67 quitte Saint-Dizier pour la base aérienne
128 de Metz-Frescaty, il a en charge les
missions de type Mesures actives de sûreté aérienne, logistique et
instruction.
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Insigne
homologué sous le numéro A-911 le 06-07- 1965
HÉRALDIQUE
Cheval ailé
dressé d'émail blanc ombré de sable.
SYMBOLISME
Cet escadron a
repris les traditions de la SPA 99 (ancienne N 99) et son insigne
: un "Pégase" cabré. |
EH 03 / 067 "Parisis"
BA107 Villacoublay
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La SPA 99 naît
le 6 novembre 1917, du dédoublement de l'escadrille 87. Avec comme
insigne "PEGASE", cette unité est dotée de Nieuport puis de
Spad, avant sa dissolution le 14 mai 1919. L'insigne réapparaît pendant
la Seconde Guerre mondiale avec la création du groupe de chasse 1/10.
Rattaché à la 9ème escadre puis au groupement provisoire d'instruction
de chasse d'Oran, il est dissous le 25 août 1940.
Après la guerre, la
SPA 99 renaît le 1er juillet 1954 avec la réorganisation de la 10ème
escadre de chasse pour former les escadrons de chasse 1/10 et 2/10. L'EC
1/10, baptisé "PARISIS" le 22 février 1955, a pour insigne un
"PEGASE" noir, tandis que celui du 2/10 est blanc. Le
"PARISIS" est dissous en février 1958. Les 22ème et 23ème
escadres d'hélicoptères sont rapatriées le 29 juillet 1962. Un détachement
permanent de la 23ème EH s'installe à Villacoublay. Dissoutes, les deux
escadres laissent place à cinq escadrons.
L'EH 3/67 voit le
jour à Villacoublay le 1er octobre 1964. Il reprend le nom de
"PARISIS" de l'EC 1/10 et l'insigne "PEGASE" de la
SPA
99.
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Insigne
homologué sous le numéro A-650 le 30-06- 1955
HÉRALDIQUE
Écu moderne
d'azur, à une libellule d'émail blanc, croix de gueules sur les
ailes, volant en barre à dextre, une silhouette de pagode de
sable à senestre.
SYMBOLISME
Cet escadron a
hérité des traditions et de l'insigne de l'Escadron
d'Hélicoptères 1/65 : une libellule symbolisant un
hélicoptère, aux ailes frappées de deux petites croix rouges,
rappelant l'évacuation sanitaire (mission première de l'unité),
vole au-dessus d'un paysage indochinois. C'est en effet pendant la
guerre d'Indochine qu'est née la 65e Escadre d'Hélicoptères.
(Voir
histoire des
projets d'insignes de l'escadron)
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EH 04 / 067 " Durance"
(dissolution 1er semestre 1998)
BA200 Apt / Saint-Christol
(fermeture 16/06/1999)
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C'est
le 1er mai 1975 qu'est créé l'escadron d'hélicoptères 4/67
"DURANCE" au sein du 1er groupement de missiles stratégiques.
Cet escadron a repris les traditions d'une unité qui s'est particulièrement
distinguée en Indochine et sur d'autres théâtres d'opérations. Il
s'agit de l'escadron d'hélicoptères 1/65 créé en 1954 et dissous en
1958. Implanté sur la base aérienne 200 de Saint-Christol, l'EH 4/67 est
une unité organique du commandement du transport aérien militaire (CoTAM).
En 1976, l'EH 4/67
"DURANCE", relevant du général commandant le transport aérien
militaire, est mis pour emploi auprès du commandant du 1er GMS d'Apt. Ses
missions sont de différents ordres : tactique, Logistique, humanitaire,
entraînement et détachements.
Bien qu'assurant une
alerte SAR (Search and Rescue), les hélicoptères du "DURANCE"
peuvent être utilisés comme moyens complémentaires SAR, utilisés également
dans le cadre d'un plan Orsec, d'Evasan ou pour lutter contre les
incendies. .
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Insigne
homologué sous le numéro A-919 le 18-06- 1965
HÉRALDIQUE
Drakkar d'émail
marron à tête de cheval stylisée de sable portant quatre
boucliers dont l'un à la croix de Genève de gueules, le
deuxième de sinople et les autres de gueules. Une voile du même
à une épée basse d'argent à poignée simulant des ailes d'or
brochant sur un croissant montant du même. Au sommet du mât une
flamme de sable.
SYMBOLISME Cet
escadron a hérité des traditions de l'Escadron d'Hélicoptères
1/67 (formé à Bremgarten en République fédérale allemande en
1964 et dissous en 1966), lui même issu de l'Escadron
d'Hélicoptères Lourds 3/23. Son insigne reprend les principaux
éléments de celui de la 23e Escadre d'Hélicoptères et
s'explique par un symbolisme comparable : la tête de cheval de
Troie, le poignard ailé, le croissant et le bouclier frappé de
la croix rouge. Mais il organise différemment ces éléments,
leur donnant pour support un drakkar, qui peut passer pour un des
plus anciens "transports de commando" du monde. |
EH 01/ 065 "Alpilles"
BA115 Orange
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"Durance" |
VB 135 |
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Le 29 juillet 1962,
les premiers appareils de l'escadron d'hélicoptères 2/23, rentrant d'Algérie,
un détachement est implanté sur
la base aérienne 125 d'Istres. En
1964, les escadres d'hélicoptères sont dissoutes et les nouveaux
escadrons constitués sont rattachés au commandement du transport aérien
militaire.
Le détachement
d'Istres devient permanent et prend l'appellation DPH 2/68. En 1969,
nouvelle restructuration des unités d'hélicoptères et nouveau sigle :
DPH 5/68. Le détachement dépend toujours de l'escadron de Chambéry. Le détachement 5/68 est dissous en 1975 et
remplacé par l'escadron d'hélicoptères 5/67. L'unité reprend l'insigne et les traditions de l'EH
1/67, formé à Bremgarten en RFA en 1964 et dissous en 1966. Il reçoit
le nom de tradition "ALPILLES".
Le 1er septembre
1982, l'EH 5/67 est transféré d'Istres à la base aérienne 114 d'Aix-les-Milles.
L'unité est mise pour emploi à la 4ème région aérienne. Elle effectue
les missions dévolues aux hélicoptères de l'armée de l'air :
transport, défense de bases, évacuations sanitaires et toutes missions
à caractère humanitaire et plus particulièrement la recherche et le
sauvetage des équipages des aéronefs et des navires dans tout le sud-est
de la France. L'escadron assure également la surveillance du champ de tir
du centre d'essais de la méditerranée et la récupération des cibles
volantes CT20 au profit de ce centre.
Suite à la
dissolution de la région aérienne méditerranée qui a eu lieu en 2000
et qui a entraîné un redéploiement des unités aériennes, l'escadron
d'hélicoptère 5/67 "ALPILLES" a été transféré sur la base
aérienne 125 d'Istres le 1er juillet 2001. Stationné sur la base aérienne
114 d'Aix-les-milles depuis 19 ans, l'escadron retrouve ainsi sa base
d'origine où il avait vu le jour en mai 1975.
Dans le processus
de restructuration interarmées, c'est la base 115 d'Orange qui accueille
l'escadron "Alpilles"en septembre 2011.
Il prend le nom
d'EH 01/065 "Alpilles"
Création de deux
escadrilles reprenant les insignes et traditions de l'EH 4/67
"Durance" et du VB135 (escadrille de chasse de nuit).
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Insigne
homologué sous le numéro A-957 le 12-07- 1967
HÉRALDIQUE
Écu moderne d'émail
blanc chargé d'une carte de Corse de sable. Brochant sur le tout
en barre un dauphin d'or à une croix alésée de gueules,
chevauché par un pilote du même. |
EH 01 / 044 "Solenzara"
BA126 Solenzara
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EARS 99 |
"Valmy" |
ETO Puma
V 571 |
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L'escadron d'hélicoptères 6/67 "SOLENZARA"
est le descendant direct de l'escadron de transport et de
sauvetage (ETS) 1/44, qui avait été créé le 21 avril 1983 par
transformation de l'escadrille de liaisons aériennes et de sauvetage
(ELAS) 1/44, elle-même activée le 1er octobre 1964 sur la base aérienne
126 de Ventiseri-Solenzara, et rattachée à l'époque à l'ELA 44
"MISTRAL" basée à Aix-les-Milles.
L'ELAS 1/44
dépend du CoTAM. C'est en décembre 1968 qu'elle est baptisée
"SOLENZARA"
En novembre 1988,
l'escadrille reprend son appellation EH. L'EH 6/67 a conservé
l'insigne de l'ETS 1/44 et son fanion est homologué par le service
historique de l'armée de l'air le 11 juillet 1989 (n°A 362).
En 2008, l'escadron est doté des AS 332
Super-Puma et prend dès lors l'alerte SAR OACI au profit
de la zone sud-est.
A l'été 2009, l'ET 01.044 Mistral
étant dissous, l'escadron Solenzara retrouve son numéro
mécanographique de naissance en devenant l'EH 01.044.
Le
11 mai 2021 les
3 escadrilles
EARS 99,
"Valmy" et
ETO Puma sont désormais affectées à l'Escadron
01/044 "Solenzara"
(clic droit sur
les liens et ouvrir dans une nouvelle fenêtre)
Insigne
homologué sous le numéro A-1417
le 01-12-2012
HÉRALDIQUE
Tête de
jaguar, gerbe de canne à sucre posée sur un soleil,
crocodile lové au naturel, ailes d'or.
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EHOM 58
Origine SPA 152
Insigne
homologué sous le numéro A-1208 le 05-02-1990
HÉRALDIQUE
Crocodile lové
au naturel
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ET 68 "Antilles-Guyane"
BA 367 Cayenne
Guyane
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En 1974, l'armée de l'air met en
place à Cayenne une Alouette III. Installé au PC du commandement
militaire à la Madeleine, ce détachement est rattaché à l'EHOM 58
Pointe-à-Pitre.
Le site de l'aérodrome
de Rochambeau est alors choisi comme lieu d'implantation et, en juin 1979,
le détachement prend possession de ses nouveaux locaux. Devant l'importance grandissante des intérêts économiques
et stratégiques en Guyane, le détachement hélicoptères se voit
attribuer une mission toute nouvelle : la sûreté aérienne dans l'espace
aérien guyanais.
L'augmentation des charges et les spécialités
des différentes missions (l'hélicoptère étant le moyen aérien adapté
à la forêt amazonienne) conduiront l'armée de l'air à restructurer ses
forces en Guyane. Le 9 mai 1989, l'escadron d'hélicoptères outre-mer
(EHOM 68) est créé et devient autonome.
Le 17 juillet 2012
l'EHOM 68 fusionne avec l'ETOM 58 "Antilles" sur la B.A. 367 de
Cayenne pour donner naissance à l'ET 68 "Antilles-Guyane".
Création de deux
escadrilles reprenant les insignes et traditions de l'ETOM 58
"Antilles" et de la
SPA 152.
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Unités
de maintenance des
hélicoptères
Insigne
homologué sous le numéro A-939 en 1966
A son retour en 1962 la
23ème Escadre d'Hélicoptère est stationnée à St
Dizier et un Groupe d'entretien et
de réparation des matériels spécialisés est constitué
pour la maintenance des machines. |
GERMaS
15 / 67
BA 113
Saint Dizier |
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Insigne
homologué sous le numéro A-964 en 1967
A son retour en 1962 la
22ème Escadre d'Hélicoptère est stationnée à
Chambéry et un Groupe d'entretien
et de réparation des matériels spécialisés est
constitué pour la maintenance des machines. |
GERMaS
15 / 68
BA 725
Chambéry - Le Bourget du lac |
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Insigne
homologué sous le numéro A-963 en 1967
Héritier du GERMaS 15 /
340, l'Escadron de Soutien Technique Spécialisé 2 E 340
était chargé de l'entretien des avions de transport et
des hélicoptères basés à Francazal. |
E. S. T. S.
2 E 340
BA 101 Toulouse
- Francazal |
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Unités mixtes
intégrant des hélicoptères
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Insigne
homologué par décision 719 de l'EMGFAA le 27-01-1949
HÉRALDIQUE
D'azur virolé
d'or au fiacre de sable soutenu d'un vol d'or issant d'un nuage
d'argent chargé de l'inscription 'ELA 43' aussi d'or. |
ETE 43 "Médoc"
BA106 Mérignac
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Durant
l'hiver 1944, une section d'avions de liaison est formée à Bordeaux lors
de la réorganisation de la 3ème région aérienne (RA). Le parc, dans
les débuts, est plutôt hétéroclite : Fieseler Storch, Goéland, Phalène,
Spitfire, Bell et P 39. Peu après la fin des hostilités, en octobre
1945, la section prend l'appellation de "SAL 90", avec une
dotation à ce moment là de Nord 1000, Morane-Saulnier 500 et Caudron 44.
En juillet 1947,
elle devient "SAL 43", puis escadrille de liaison 43. C'est en
1949 que l'unité adopte l'insigne avec le fiacre, qui est toujours le
sien aujourd'hui. L'année 1949 est aussi marquée par la participation
importante de l'escadrille à la lutte contre les terribles incendies de
forêt qui ravagent le département. A partir de 1962, les personnels de
l'unité sont rattachés au commandement du transport aérien militaire
qui vient d'être créé.
En 1964, c'est
l'ensemble de l'unité qui lui est subordonné, bien que mis pour emploi
auprès de la 3ème RA.
Le 20 octobre
1974, l'ELA 43 reçoit le nom de baptême de "MEDOC", puis en
1978 elle fête son jumelage avec la ville de Pauillac.
Cette même année,
l'escadrille devient escadron de liaison 43, avant de changer à nouveau
en 1983, pour devenir l'escadron de transport et d'entraînement 43.
Enfin, en 1996, l'ETE se voit confier pour la première fois la
mise en œuvre de quelques hélicoptères .
De 2005 à 2009 il
devient l'ETM 40 et la section hélicoptères disparaît le 31 août 2009.
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Insigne
homologué sous le numéro A-894
le 01-10-1963
HÉRALDIQUE
Écu d'argent à
une levrette de sable posée en barre brochant sur une croix de
Lorraine de gueules dans des macarons d'azur. |
ETL 01 / 62 "Vercors"
BA110 Creil
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Le
"VERCORS" a pour origine l'escadron de transport 1/62, créé à
Reims le 1er octobre 1963 à partir des éléments du 1/62
"ALGERIE" , il partage les installations champenoises avec le 2/62
"ANJOU".
En juin 1978, le
"VERCORS" déménage vers Toulouse-Francazal, où vient d'être
créée la 63ème escadre de transport, et il y devient aux côtés du
CIET (centre d'instruction des équipages de transport) l'escadron de
transport 2/63.
Le 22 septembre 1986, dissolution de la
63ème ET du "'VERCORS".
Le 1er août 1993, lors de la création
sur la base aérienne 110 de Creil renaissance de l'escadron de transport léger 1/62
"VERCORS" .
Un changement intervenu en 1996 a modifié
l'appellation de l'unité, devenue un escadron de transport, à l'instar
des autres escadrons d'Orléans et d'Evreux.
En 1999 les AS555N Fennec et
leurs équipages sont transférés au "Parisis" à Villacoublay.
HÉRALDIQUE
"graouly" dragon mythique du folklore messin qui
porte sur
ses ailes les insignes des escadrilles Verdun et Valmy |
ETM 01.040
"Moselle"
BA102
Dijon
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L'Escadron de Transport Mixte 01.040 "Moselle" a
été créé le 1er septembre 2004 sur la Base aérienne 128 de Metz-Frescaty.
Cette unité, issue de la fusion de l'escadron de transport et d'entraînement 00.041 "VERDUN" et de l'escadron d'hélicoptères 02.067 "VALMY", reprend leurs traditions au travers de ces deux escadrilles, l'une dotée d'hélicoptères et dénommé "VALMY", l'autre mettant en oeuvre des avions et dénommé "VERDUN".
Doté aujourd'hui de cinq Fennec et de quatre TBM 700, l'escadron de transport mixte 01.40 "MOSELLE" relève du commandement de la Force aérienne de projection.
Les missions de service public au titre de la recherche et sauvetage, des évacuations sanitaires, l'aide aux actions d'urgence, les missions de soutien des forces, de transport, de formation des équipages continuent d'être confiées à cette escadron.
Pour faire face à l'évolution des risques, l'escadrille
"VALMY" entamera très prochainement sa montée en puissance pour assurer la mission de sûreté aérienne sous le contrôle du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes.
Rayonnant sur l'Europe au travers de ses missions de liaison et présent en Afrique en armant le détachement hélicoptère de Libreville, cet escadron symbolise l'omniprésence de la Force aérienne de projection sur tous les types de théâtre et illustre sa capacité d'adaptation à l'évolution des missions.
Il prend une part active dans la construction de la défense européenne par le rapprochement des unités des nations partenaires.
Depuis le 30 août 2011 l'escadron a été transféré
sur la base aérienne 102 de Dijon et sa section hélicoptères est
dissoute.
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Insigne
homologué sous le numéro A-1089
du 21.03.1977
HÉRALDIQUE
Écu moderne
tiercé en barre. Au 1 d'azur à un volcan d'un coupeau de gueules
enflammé du même, au 2 d'azur foncé à une frégate volant
d'argent, au 3 d'or à une tortue de sable. |
ETOM 50 "Réunion"
BA181 St Denis
(dissolution
01/08/2012)
La Réunion
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ETOM
50, aujourd'hui basé à La Réunion, est l'un des escadrons
d'outre-mer dont les origines sont plus anciennes, Son histoire
a en fait débuté à Madagascar, à l'époque où la grande île
était encore française. Le 1er juillet 1951, le GAM 50 voyait
le jour, par fusion de l'EOM 85 "MADAGASCAR" et du GLA
50, deux unités basées à Ivato.
En
1956, le groupe se transforme en escadrille, l'EOM 50 qui
prendra le nom de "MASCAREIGNES", du nom de la mer qui
borde les côtes Malgaches En 1958,
Madagascar accède à l'indépendance, et devient la République
Malgache. Cependant, la présence de l'EOM reste indispensable
pour la jeune république, à laquelle sont cédés quelques
avions entretenus par les personnels de l'escadrille française.
En mai 1973, suite à de nouveaux accords
franco-malgaches, il est décidé de retirer toute présence
française de Madagascar, et l'EOM 50 doit déménager pour
s'installer quelques mille kilomètres plus à l'est, sur l'île
de La Réunion, déménagement qui se déroulera durant l'hiver
suivant.
L'unité
est provisoirement installée à la Possession, en attendant la
fin des travaux d'aménagement de la nouvelle base 181 à St
Denis-Gillot, qui doit accueillir l'escadrille pour le début de
1976, Peu après, au mois d'avril de cette année, l'escadrille
adopte le statut d'escadron, comme l'ensemble des unités
d'outre-mer, et devient l'ETOM 50
L'année suivante, l'ETOM reçoit son nom de
tradition, "REUNION".
Lundi
23 juillet 2012, la base aérienne 181 «Lieutenant Roland Garros»
de la Réunion a connu sa cérémonie de dissolution en présence du
général Herbert Buaillon, directeur des ressources humaines de
l’armée de l’air et du général Jean-François Hogard, commandant
les forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI). Sur
l’île, l’ETOM 50 «Réunion» perd deux hélicoptères Fennec qui
rentrent en métropole, tandis que les deux avions de transport
C160 Transall équipent toujours le détachement.
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Insigne
homologué sous le numéro A-1091
le 03-05-1977
HÉRALDIQUE
Coquille de
nautile d'azur aux stries de croissance d'argent, à la
Nouvelle-Calédonie de sinople en bande, à la flèche faîtière
mélanésienne d'émail orange en pal. |
ET 52 "La
Tontouta"
BA186
Nouméa
Nouvelle Calédonie
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EROM 80 |
BR 107 |
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L'escadron
de transport outre-mer n°52 est créé le 1er avril 1976 pour assurer le
soutien des forces armées en Nouvelle-Calédonie, et stationne sur la
base de l'aéronautique navale de la Tontouta, aux côtés de l'escadrille
9S de la Marine. Depuis le 23 août 2011 cette B.A.N. est devenue la Base
Aérienne 186 "Lieutenant Paul Klein" et abrite les mêmes unités.
Création de deux
escadrilles reprenant les insignes et traditions de l'EROM 80 et de la
BR
107.
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Insigne
homologué sous le numéro A-1000
le 31-08-1970
HÉRALDIQUE
Écu moderne
d'azur à un phare de sable rayonnant d'or issant d'un paysage au
naturel (mer azur foncé, montagnes brunes) surmonté d'un
cormoran passant d'émail blanc. |
ETOM 55 "Ouessant"
(dissolution 30 juin 2011)
DA160 Dakar
Sénégal
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L'escadrille
de transport outre-mer n°55 a été créée le 1er avril 1970 sur la base
aérienne de Dakar-Ouakam, cette nouvelle unité vient remplacer le GAMOM 81, qui avait été
dissous à la fin de l'année 65. Les missions dévolues à l'escadrille
sont multiples : lignes régulières vers les pays africains voisins où
stationnent des troupes françaises, missions à la demande demandées par
le commandant des forces air, missions de parachutages et participation à
des manœuvres franco-sénégalaises.
Parallèlement, les
avions de l'ETOM peuvent être amenés à participer à des opérations de
recherches et de sauvetages, qui étaient auparavant à la charge de l'EARS 99, dissoute quelques années auparavant. A
partir de juillet 74, l'unité commence à percevoir ses propres avions,
tandis que quelques mois plus tard, suite à un accord avec le Sénégal,
la base aérienne devient un détachement-air, et l'ETOM abandonne ses
locaux pour s'installer dans ceux laissés vacants suite au départ de l'ALAT.
Le 24 février 1976, l'escadrille devient escadron, et se voit attribuer
officiellement le nom de "OUESSANT".
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Insigne
homologué sous le numéro A-1036
le 01-07-1974
HÉRALDIQUE
De gueules à une
gerbe de cannes à sucre de sinople posées en bande. Brochant la
gerbe, soleil rayonnant d'or cerclé de gueules. Sommant le tout, épervier
d'or passant. Sur un chef d'azur, trois fleurs de lys.
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ETOM 58 "Antilles"
fusion avec l'EHOM 68 "Guyane"
DA365 Fort de France (dissolution
01/08/2012) Martinique
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L'escadron
de transport outre-mer 58 est issu du détachement air 375, qui
avait vu le jour à Fort-de-France en avril 1961, avec une
dotation initiale de deux Dakota et deux Broussard, et pour
mission le soutien des différentes unités terrestres stationnées
aux Antilles et en Guyane, ainsi que des missions au profit des
populations civiles. Un détachement est rapidement mis en place
en Guadeloupe, mais dès l'année 1966 l'ensemble de l'unité
vient y stationner en permanence, laissant Fort-de-France comme
terrain annexe. A cette occasion, le détachement devient
l'escadrille de transport Antille-Guyane 58.
C'est en 1974 que l'escadrille recevra son nom de
tradition "GUADELOUPE". Cette année-là est aussi mis
en place un détachement en Guyane
Puis, le 1er
avril 1976, suite à une réorganisation des unités basées
outre-mer, l'escadrille obtient le statut d'escadron, et devient
l'ETOM 58.
L'année 1979 est marquée par
la fin des travaux d'installation du
site de Rochambeau, en Guyane, où stationne désormais le détachement.
Le 9 mai 1989, le détachement
hélicoptère de Guyane devient autonome, sous l'appellation
d'EHOM
68.(voir plus haut)
Au milieu
des années 90, l'ETOM 58 change de nom de tradition, pour adopter
celui de "ANTILLES", marquant ainsi plus clairement
l'importance de ses missions au profit des deux îles.
Mardi 17
juillet 2012, le général Guillaume Gelée, commandant les forces
aériennes, a présidé la cérémonie de création du pôle
aéronautique étatique (PAE) du Lamentin, en Martinique. Cet
événement a officiellement marqué la dissolution de la base
aérienne 365 du Lamentin. Avec le démantèlement de l’escadron de
transport outre-mer (ETOM) 58 «Antilles», à terme, l’armée de
l’air ne sera plus présente aux Antilles qu’au travers d’une
escale aérienne militaire et des aviateurs insérés dans des
structures interarmées.
Le 17 juillet 2012 l'ETOM 58 fusionne avec l'EHOM 68 "Guyane" sur la B.A. 367 de Cayenne pour donner naissance à
l'ET 68 "Antilles-Guyane".
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Insigne
homologué sous le numéro A-1063
le 16-03-1976
HÉRALDIQUE
D'azur semé de
fleurs de lis d'or à la bordure de gueules chargée en canton
dextre du chef d'un lion d'argent timbré d'une couronne comtale. |
ETOM 82 "Maine"
DA190 FAAA
(dissolution 01/08/2012) Polynésie
française
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Avec la montée
en puissance du centre d'expérimentation du Pacifique, l'Etat-major
décide de mettre en place une unité permanente à Tahiti. C'est
ainsi que le GAM 82 voit le jour le 1er mai 1964, avec pour
insigne le crocodile :
hérité de l'ancien ETOM 82. Ce nouveau GAM
s'installe donc sur la nouvelle base de Faaa.
En
1979, l'ETOM 82 abandonne son "CROCODILE", puisqu'il
reprend les traditions du "MAINE", qui étaient
auparavant affectées à l'escadron de transport 2/64 basé au Bourget et dissous quelques mois plus tôt.
Avec le démantèlement
en cours du centre du Pacifique, l'ETOM 82 verra dans les mois à
venir son activité diminuer considérablement
La cérémonie qui
marque la dissolution de la base aérienne 190 «Sergent
Julien Allain» de Tahiti Faa’a et la création d’un
détachement « air » (DA)s’est tenue le mercredi 18 juillet 2012.
Elle était placée sous l’autorité du général Thierry Caspar-Fille-Lambie,
commandant en second la défense aérienne et les opérations
aériennes (CDAOA) et du contre-amiral Jérôme Régnier,
commandant supérieur des forces armées en Polynésie
française. A Tahiti, l’ETOM 82 «Maine» ne conserve que ses
deux avions de transport tactique Casa après le rapatriement
en métropole du Super Puma et du Fennec, hélicoptères
remplacés par deux Dauphin interministériels mis en œuvre
par la marine nationale.
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Insigne
homologué sous le numéro A-1048
le 23-09-1975
HÉRALDIQUE
D'or à un boutre
de sable voguant sur une onde d'azur à senestre, une partie de la
voile brochant, à dextre, un soleil de gueules issant d'une côte
de sable. |
ETOM 88 "Larzac"
DA188 Djibouti
République de
Djibouti
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BR 117 |
BR 120 |
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Dès
1945 est créée la base aérienne 188 sur le sol de la côte française
des Somalis, devenue ensuite territoire français des Afars et des
Issas. La seule unité qui y stationne est l'ELA 51, qui devient
EOM 88 à compter du 31 décembre 1958.
En 1970, l'EOM change de dénomination
pour devenir le GAMOM 88 (groupe aérien mixte). La zone
d'intervention concerne le petit territoire, mais aussi la Mer
Rouge, l'Ethiopie, la Somalie, les côtes de Madagascar, où on
enregistre sa participation à de nombreuses missions
humanitaires.
Le 1er avril 1976, lors de la réorganisation
des unités basées outre-mer, le GAMOM change une nouvelle fois
d'appellation pour devenir l'ETOM 88.
Puis, l'année
suivante, suite à l'accession à l'indépendance de la nouvelle République
de Djibouti, la base aérienne 188 devient le détachement air
188.
En 1994, L'ETOM 88, qui n'avait jamais reçu
de nom de tradition, se voit attribuer le nom de
"LARZAC".
Le 12
avril 2014 , les deux escadrilles reprennent les
traditions de la
BR 117 et
BR 120.
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Insigne
homologué sous le numéro A-523
le 02-10-1952
HÉRALDIQUE
De gueules à trois
clefs d'or posées en face l'une sur l'autre, au chef de sable chargé
d'un épervier d'or au vol en barre. |
GAM 56 "Vaucluse"
BA105 Évreux
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Le
GAM 56 est né du désir exprimé par le général de Gaulle
d'avoir une escadrille de missions spéciales totalement indépendante
des Anglais. Le bureau central de renseignement et d'action créé
sa propre escadrille partir de février 1944. Cette unité
autonome débute avec deux Lysander récupérés au
Moyen-Orient. Constituée à Alger, l'escadrille travaille en
pool avec les Anglais du 148th Squadron of special duties à
partir de Brindisi, puis de la Corse pour préparer le débarquement
de Provence. En septembre 1944, l'escadrille s'installe au
Bourget.
Elle prend
l'appellation d'ELA 1/56 le 1er mai 1945, elle assure les missions
que lui confient les services spéciaux français. Au début de
1946, l'ELA s'installe à Persan-Beaumont, et prend le nom de
"VAUCLUSE" en 1947 avec comme insigne, les armes de la
ville d'Avignon. Avec la Guerre froide et la crise de Berlin,
l'escadrille s'étoffe peu à peu et Persan devient une véritable base aérienne.
La fin des
années 50 est
marquée par une activité intense pendant les opérations de
Suez et d'Afrique du Nord.
La base aérienne de Persan-Beaumont étant dissoute le 31
octobre 1967, l'ELA 56 est transférée sur la base d'Evreux, réactivée
après le départ des Américains.
L'unité
voit son appellation changée en groupe aérien mixte 00.056
"VAUCLUSE" à compter du 1er novembre 1967.
Le 1er
janvier 1969, le GAM 56 est rattaché au commandement du
transport aérien militaire et continue d'être associé aux
missions spéciales du service action de la D.G.S.E.
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Insigne rectifié des Lignes Aériennes Militaires
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ET 60
BA107 Villacoublay
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4ème escadrille |
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L'escadron de transport, d'entraînement et de calibration 00.065 trouve ses origines dans le groupe aérien d'entraînement et de liaison 87 (GAEL) créé en juillet 1945 sur le terrain du Bourget. Le groupe, doté de Morane 500, de Goéland et de Nord 1000, fait mouvement sur Villacoublay dès l'année suivante.
En octobre 1946, il devient le deuxième escadron de la nouvelle 60ème escadre de transport. Les années 50 voient l'arrivée d'un grand nombre de Flamant, puis de Beech 45, de MH 1521 Broussard et de Dakota lors de la décennie suivante. Entre-temps, en 1959, l'unité reçoit son premier appareil à réaction, le MS 760 Paris.
Puis, à partir de 1968, apparaît le Nord 262. L'importance de l'unité justifie alors sa scission en deux escadrilles à partir de 1969, la première rassemblant tous les Nord 262 et la deuxième ( la 65ème escadre de transport créée le 6 juillet 1972) composée de deux escadrons : l'ET 1/65 « Vendome », qui regroupe les Mystère XX nouvellement perçus et les Nord 262, et l'ET 2/65 « Rambouillet », doté de MH 1521 Broussard et de MS 760 Paris.
En 1984, la 6ème ET s'enrichit d'une troisième unité, l'escadron de calibration 3/65, doté également de Mystère XX.
L'année 86 voit l'arrivée au GAEL d'un nouvel appareil, le DHC 6 Twin-Otter.
L'année suivante, tandis que le Broussard quitte le service actif, l'EC 3/65 devient l'escadron de transport et de calibration, regroupant tous les Mystère XX, avant d'être dissous en mai 1991. À ce moment, en effet, les trois unités laissent la place à un unique escadron, l'ETEC, mais pour tous il reste connu sous le nom de « GAEL ».
L'année 1992 est marquée par l'arrivée des premiers monomoteurs TBM 700.
Un nouveau changement important intervient en juillet 1995, lors de la dissolution du
G.L.A.M. (groupe de liaison aérienne ministérielle). En effet, à compter de cette date, l'ETEC 65 hérite des deux Falcon 900 et des trois Mystère 50 de l'unité dissoute, et reprend à son compte la mission de transport « VIP ».
En 2002, l'ETEC 65 est doté de deux A319 CJ au profit des hautes autorités gouvernementales.
Deux ans plus tard, les Nord 262 sont retirés du service.
En 2005, la composante Super Puma est réintégrée. Le 27 avril 2007 le dernier Mystère 20 encore utilisé pour la calibration des bases aériennes et aéronavales quitte l'escadron. En
2015 il devient ET 60.
La flotte de Super Puma est détachée de l'escadron EH 03/067
"Parisis" et reprend les traditions de l'ELA 52 |
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Son nom de tradition est "Orléans",
son insigne reprend simplement le blason municipal:
d'azur aux trois fleurs de lys d'or
au lambel d'argent |
GMT 59 "Orléans"
BA172 Fort-Lamy (Tchad)
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