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ETOM
52
2008 |
"La
Tontouta" |
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Du soleil et
donc des couleurs rayonnantes !
C'est la
Nouvelle Calédonie.
Sur
l'aérodrome mixte, civil et militaire, "Tontouta"
situé au S.O. de l'île, ce n'est pas un club de
vacances que vous trouverez mais l'atmosphère
aidant... ;o) |
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"L’ETOM-52
de Tontouta présente deux particularités.
D’abord, c’est le plus gros escadron de transport de
l’Outre-Mer français. En matériel autant qu’en
effectif.
Ensuite, c’est le seul à ne pas être installé sur
une base de l’armée de l’air, mais chez les marins.
En l’occurrence à la BAN (base aéronavale de
Tontouta). C’est un héritage du temps où le numéro
un de l’armée en Calédonie était un amiral, et pas
un général. Mais le résultat paradoxal, c’est que
trois des quatre hangars de la base aéronavale sont
occupés par l’armée de l’air. Un seul d’entre eux
est dédié aux Gardian, jets de recherche et de
surveillance de la zone maritime, appartenant
effectivement à la marine...
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... ETOM-52
: il effectue des missions à caractère
humanitaire (Salomon, Papouasie,
Vanuatu, Fidji).
Quand le gros Puma, turbines hurlantes, s’arrache du sommet de la Pointe
de l’Artillerie, il fait un bruit assourdissant. Il
engloutit des tonnes de carburant mais on ne compte
plus les vies qu’il a sauvées.
Les cinq hélicoptères Puma, le Fennec, et les deux
avions Casa de l’ETOM-52, basés à Tontouta, sont des
machines à secourir les naufragés, transporter les
pompiers, larguer de la nourriture ou des
médicaments, mener des opérations humanitaires dans
les zones frappées par des cyclones ou des séismes,
effectuer des évacuations sanitaires. Ils ne sont
pas armés, sauf d’un treuil...
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... Bref, à
part le largage de parachutistes ou le transport de
troupes, l’armée de l’air en Calédonie assure des
missions fort peu guerrières. « Il n’y a jamais eu
un avion de chasse sur le territoire », assure le
colonel Eric Rousselle, patron de l’ETOM-52.
A part bien sûr au temps des Américains. D’ailleurs,
l’expression ETOM (escadron de transport outre-mer)
résume bien la vocation de ces unités. Services
publics en tous genres : aux gendarmes, aux marins,
aux médecins. Le Puma est par exemple le seul
appareil capable de se rendre à Bélep de nuit et de
s’y poser pour le transport d’un malade. Le Casa est
le seul avion susceptible de faire la même chose à
Futuna... |
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Dix-sept heures d’entretien pour une heure
de vol
Mais pour faire voler tous ces engins
(jamais tous en même temps pour cause
d’entretien), Dieu qu’il en faut de
l’énergie ! Du carburant, mais aussi de
l’huile de coude et du jus de crâne. Pour
chaque heure de vol, comptez en moyenne
dix-sept heures de travail de maintenance et
de révision (c’est bien sûr une moyenne
annuelle). Donc, une bonne partie des 172
personnes qui composent l’ETOM-52
travaillent comme des fourmis à inspecter,
ausculter, démonter, remonter, repeindre,
nettoyer... |
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A intervalles réguliers, les Casa vont à
Tahiti pour une grande révision. Tous les
quinze ans, ils rentrent en Métropole pour
une « très grande révision » de six mois au
cours de laquelle ils sont entièrement
démontés et restaurés.
Le pilotage se fait à trois sur les Puma.
Autant de raisons qui font que l’énergie
déployée par l’ETOM est de plus en plus
absorbée par la maintenance du matériel et
moins par son exploitation directe... |
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Or, on l’a vu, cette flottille est
actuellement indispensable non seulement à
la sécurité, mais aussi à la santé du pays.
Et quand on pose aux membres de l’état-major
la question du calendrier de renouvellement,
les réponses ont la forme d’un vœu. Or la
question devient cruciale à l’heure où
l’Australie et la Nouvelle-Zélande se sont
réconciliées avec l’armée française et
considèrent qu’on n’est pas trop de trois
pour contrôler les appétits grandissants de
la Chine dans le Pacifique." |
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Une nature
exubérante sinon vierge... |
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Devant ça on
comprend mieux la valeur de l'entretien mécanique... |
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Il nous
reste quand même ce petit coin paradisiaque,
Pourvu
que ça dure ! |
Communication Nicolas
Frouin 2008 ETOM 52
Photographies: Maître principal Christian
Valverde, SIRPA air Extrait des Nouvelles
Calédoniennes (22/01/2008): Philippe Frédière
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