Sélection de publications aviation

extraits de l'@érobibliothèque, commentaires de Ph. Ballarini et F. Marsaly

 

AVIATEURS EN GUERRE .
AFRIQUE DU NORD - SAHARA 1954-1962

Patrick-Charles Renaud

Ce livre très complet, construit à partir de quantité de témoignages d’équipages qui ont participé aux opérations en A.F.N., met en scène de façon vivante et réussie les personnels de l’Armée de l’Air, de l’Aéronavale et de l’A.L.A.T. durant la guerre d’Algérie. L’ouvrage, salué par la presse spécialisée, ravivera les souvenirs des " Anciens ". Il constitue également une mine de renseignements pour tous ceux qui sont intéressés par les choses de l’air.

Format 15,5 x 24 cm, 380 pages, couverture souple.

Cartes et deux cahiers de photos inédites en noir et blanc.           Éditions Grancher                       25,15 euros

 

AVIATEURS AU COMBAT .
INDOCHINE 1950 - 1954

Patrick-Charles Renaud

Les cendres de la Seconde Guerre mondiale étaient à peine refroidies que la France se retrouvait à nouveau en guerre, loin de la métropole. Des leaders indochinois, ayant pris la mesure de la faiblesse d’un protecteur bien incapable de s’opposer à l’entrée des Japonais dans la colonie française quelques années plus tôt, avaient sonné le début des luttes pour l’indépendance qui plongeront pour longtemps la France dans d’âpres conflits de décolonisation.

Si de cette guerre d’Indochine le grand public garde surtout l’image de combats terrestres sur fond de jungle ou de rizières, ainsi que la mémoire de Diên Biên Phu, il convient de ne pas oublier ou minimiser le rôle qu’y fut celui de l’aviation, jouant à bien des occasions la "nounou" protectrice, ravitailleuse et salvatrice pour les troupes engagées au sol.

Patrick-Charles Renaud n’a pas la prétention d’écrire des précis historiques. Construit à l’aide de souvenirs de navigants, soigneusement recoupés avec les archives existantes, cet ouvrage, par le biais de récits vivants et authentiques, vise à rendre justice aux aviateurs français, dont l’action primordiale fut bien souvent occultée dans le déroulement du conflit indochinois. Son livre précédent, Aviateurs en Indochine, était centré sur Diên Biên Phu. Celui-ci nous mène dans diverses régions, du Tonkin au delta du Mékong, pour le récit de missions variées : ravitaillement, strafing , sauvetage, parachutages, bombardements, evasan...

Méticuleux et rigoureux, Patrick-Charles Renaud nous fait vivre "de l’intérieur" et de façon vivante, mais sans rien concéder au romanesque, le déroulement de missions effectuées par des aviateurs trop oubliés, dans la tourmente d’une guerre dont on peut déplorer qu’elle le soit parfois elle aussi.

264 pages, 15,5 x 24 cm, broché.
Cartes, deux cahiers de photos dont la plupart inédites.               Éditions Grancher                              25 euros

 

AVIATEURS EN INDOCHINE .
DIÊN BIÊN PHU NOVEMBRE 1952 - JUIN 1954

Patrick-Charles Renaud
Prix Raymond Poincaré 2003.

En 1954, la chute de Diên-Biên-Phu sonnait le glas de la présence française en Indochine. La grande bataille de la guerre d’Indochine vit l’aviation y jouer un rôle important, et ce dans différents registres : appui-feu, parachutages, approvisionnement, bombardements, évacuations, etc.

Après son livre Aviateurs en guerre : Afrique du Nord-Sahara 1954-1962, Patrick-Charles Renaud évoque dans cet ouvrage ce que fut le quotidien des aviateurs en Indochine, tant de l’Aéronautique Navale que de l’armée de l’Air ou de l’Aviation Légère d’Observation d’Artillerie, en le resituant tout au long de l’ouvrage dans un cadre historique et géographique. Une très large part est faite aux récits de diverses missions évoquées de façon détaillée, vivante et réaliste. Plusieurs années de recherches ont été nécessaires à l’auteur pour recueillir des témoignages dignes de foi, consulter des archives militaires ou civiles, officielles et privées, françaises ou étrangères.

A Diên Biên Phu, les aviateurs français furent souvent mis à rude épreuve, ainsi qu’il apparaît dans les nombreux témoignages souvent poignants présents dans cet ouvrage.

En annexe :
-  Conclusion de la commission d’enquête présidée par le général Catroux.
-  Citations des formations de l’armée de l’Air.
-  Citations des flottilles de l’Aéronautique Navale.
-  Personnel navigant tué ou disparu.
-  Personnel fait prisonnier le 7 mai 1954.

354 pages, 15,5 x 24 cm, broché.
12 cartes, deux cahiers de photos dont la plupart inédites.              Éditions Grancher                       28,50 euros 

 

 

Se battre en Algérie .

1954 – 1962

                                                 Patrick-Charles Renaud
                                                                                Prix Raymond Poincaré 2003.


Sale guerre ! Cause injuste! Quels que soient les qualificatifs, des soldats français ont combattu durant plus de sept ans en Algérie, de l’autre côté de la Méditerranée, où le pouvoir politique les avait précipités. Au-delà des idéaux, ils ont dû s’adapter, s’aguerrir et se battre pour survivre avant tout dans un cadre qui leur était totalement étranger. Si la guerre est par définition cruelle, la guérilla l’est tout autant car elle n’obéit à aucune règle conventionnelle.
« Se battre en Algérie » démontre que cette guerre ne se résumait pas à des opérations de ratissage ou de contrôles dans le bled, ni même à de rares scènes de torture et d’exécutions sommaires. Elle ne fut pas non plus une guerre où tous les Appelés désoeuvrés dans un poste perdu dans le djebel, se livraient à des actes répréhensibles sur les populations civiles. Réduire la Guerre d’Algérie à ces clichés est intellectuellement malhonnête.
Elle fut émaillée de combats, parfois farouches, livrés par des combattants français et algériens courageux, dans des paysages apocalyptiques, dans le froid, la pluie, la neige et le vent, ou sous une chaleur excessive. Elle fut aussi et surtout faite par de jeunes français respectueux de l’adversaire, dont l’immense majorité ne s’est pas livrée aux actes barbares dont font état certains.
De 1954 à 1962, l’élite de l’Armée Française s’est battue en Algérie, en première ligne : légionnaires, parachutistes, commandos, équipages d’hélicoptères, pilotes de chasse et d’observation, marins, tirailleurs, sahariens, etc. A travers des récits poignants et véridiques, ce livre vous fait revivre des combats âpres dans lesquels ces hommes ont été engagés. Il vous emmène dans les djebels arides et déchiquetés, dans les sables et oasis du Sahara, dans les forêts tapissées de ronces ou de chênes-lièges, dans les airs à bord d’avions de chasse et d’hélicoptères qui survolaient des paysages magnifiques que la furie guerrière pouvait rapidement métamorphoser en enfer. Au fil des pages, vous côtoyez aussi ces rudes moudjahidin, parfois vétérans des Campagnes d’Italie et d’Indochine, qui se battaient pour leur indépendance avec détermination.
Les grands épisodes de la Guerre d’Algérie sont relatés : les opérations de Timimoun, la bataille de Souk Ahras, les combats livrés dans l’Atlas Saharien, dans les Aurès et à proximité des frontières tunisiennes et marocaines, la traque et la fin de « moudjahidin » éminents comme les colonels Amirouche, Si M’hamed, Lotfi, tous les trois chefs de Wilaya, jusqu’à la Bataille de Bizerte en Tunisie au cours de laquelle les parachutistes, venus d’Algérie, ont dégagé la base et la ville menacées.

Un livre de 456 pages de récits + 32 pages de photos hors texte dont une majorité en couleurs -        format 170 X 230
Exemplaires numérotés et dédicacés uniquement disponibles auprès de l’auteur

http://monsite.orange.fr/se.battre.en.algerie


Prix : 28,00 € (+ frais de port et d’emballage) - Patrick-Charles RENAUD – 113, Avenue Foch – 54270 Essey-lès-Nancy - e-mail : patrick-charles.renaud@orange.fr – Tél. : 03.83.20.13.38

 

 

COCARDES SUR L’ALGÉRIE
PHOTOTHÈQUE N°3

La guerre d’Algérie, sujet encore très sensible, mobilisa une impressionnante variété d’avions et d’hélicoptères. Cette Photothèque constitue un "album souvenir" présentant de nombreux appareils de l’armée de l’Air, de l’Aéronautique Navale et de l’ALAT, ainsi que quelques appareils civils ayant eu une activité paramilitaire. Bien entendu, il n’était pas envisageable de présenter en 48 pages l’intégralité des types d’appareils : c’est néanmoins un panorama composé de clichés judicieusement choisis qui nous est proposé par Avia Éditions.

131 photos, dont 28 en couleur, toutes inédites, ont été sélectionnées pour ce numéro 3 de la collection Photothèque. De toute évidence, les photos en couleur ont simplement été "nettoyées", et non retraitées en profondeur, ce qui aurait nui à leur authenticité. Le point fort : une belle qualité d’impression sur un papier glacé suffisamment épais pour que soient évitées au maximum les "transparences parasites".

  Édition bilingue français-anglais 

48 pages, format 21 x 29,7 cm, couverture souple                   Avia Éditions                                14 euros

 

GUERRE FROIDE ET GUERRE D’ALGÉRIE

Général (air) Michel Forget

Préface de Pierre Messmer

La guerre d’Algérie a dominé, en France, toute la période des années 54 à 64. Elle l’a dominée d’abord directement jusqu’au cessez-le feu, puis indirectement par ses séquelles politiques et militaires jusqu’en 1964. C’est ce que l’auteur nous expose dans son livre en s’appuyant sur son expérience des événements vus successivement d’un escadron de chasse en RFA, d’un poste de commandement air dans les Aurès, d’une affectation à l’État-major Interarmées du général Challe, et enfin d’une escadre de métropole.

Par delà son témoignage qui l’amène à évoquer l’ambiance, les missions et les problèmes des unités et de l’État-major où il a servi, l’auteur met l’accent sur le grand écart que l’Armée de l’air a dû faire, pendant toute cette période, entre les deux rives de la Méditerranée, pour faire face à la double contrainte de la guerre froide et de la guerre d’Algérie.

330 pages, 15,5 x 24 cm, broché                               Éditions Economica                             30 euros

 

LE TRANSPORT AÉRIEN MILITAIRE FRANÇAIS
1945 - 1949 : LA CRÉATION.

Luc de Rancourt

Le transport est bien le "parent pauvre" de l’armée de l’Air, et ce à double titre. Le public le boude au profit de la chasse, voire même de l’aviation civile, quand bien même son activité est bien plus diversifiée. Il a par ailleurs suscité un intérêt limité au sein même des responsables militaires, tant au niveau de l’équipement que de la doctrine.

A une époque où il est patent que la stratégie militaire accorde une place de plus en plus importante à la "projection" à plusieurs milliers de kilomètres de la métropole, se pencher sur les premières années du transport aérien militaire ne manque sans doute pas d’intérêt, tant ces premières années conditionneront le développement de ce dont on peut se demander, avec le lieutenant-colonel Alias, s’il s’agit d’une arme stratégique ou d’une force d’appoint.

La remarquable étude présentée ici par le lieutenant-colonel Luc de Rancourt est un mémoire de DEA. Inutile, dans ces conditions, d’insister sur le sérieux de l’ouvrage qui demeure néanmoins d’une lecture aisée et nullement ennuyeuse. Un ouvrage de référence pour qui s’intéresse à l’aviation militaire française et dont il y a tout lieu de penser qu’il fera date.

208 pages, 16 x 24 cm, relié                            SHAA                                 29 euros

 

REGARDS SUR L’AVIATION MILITAIRE FRANÇAISE EN ALGÉRIE 1954 - 1962

Le Service Historique de l’Armée de l’Air n’a pas une réputation de "légèreté" dans ses publications. Cet ouvrage extrêmement dense n’échappe pas à la règle. Réalisé par les chercheurs du SHAA et leurs correspondants extérieurs, cet ouvrage comble bien des lacunes en ce qui concerne le rôle tenu par les forces aériennes françaises lors du conflit algérien (et de son corollaire, l’affaire de Suez), à travers vingt-deux contributions s’appuyant sur les archives du SHAA. En fin d’ouvrage, un conséquent appendice (environ un tiers de l’ouvrage) s’avérant un outil puissant pour le chercheur : un état des sources relatives à l’Algérie et conservées par le SHAA.

Avec l’ouvrage de Patrick-Charles Renaud et celui du général Michel Forget, vous disposerez d’un "triptyque" de premier ordre en ce qui concerne l’aviation militaire française pendant le conflit algérien.

400 pages, format 16 x 24 cm, broché                SHAA                    25 euros

 

U.S.S. CORSICA
L’ÎLE PORTE-AVIONS

Dominique Taddei

Après le débarquement allié en Afrique du Nord et la libération de la Corse par les résistants insulaires, des troupes de l’Armée d’Afrique et un bataillon de choc français, il apparut rapidement que l’Île de Beauté occupait une position géostratégique de premier ordre pour servir de base en vue de bombardements aériens tant vers l’Italie que l’Autriche, la France ou l’Allemagne. Elle deviendra une sorte de porte-avions géant pour les forces aériennes alliées, ce qui lui vaudra l’aimable surnom de "U.S.S. Corsica", à la manière des bâtiments de l’US Navy.

Solenzara, Ghisonaccia, Serragia et Alesani verront arriver lors de l’hiver 1943-1944 les B-25 "Mitchell" des 321th, 310th, 319th et 340th BG de la 12th Air Force qui iront bientôt effectuer leurs missions sur le continent. Pour la plupart des jeunes équipages, la Corse à la fois accueillante et rugueuse sera le premier contact avec l’Europe.

À mi-parcours entre textes historiques et œuvre de mémoire, l’ouvrage de Dominique Taddei ne se limite pas à l’approche strictement militaire de cette présence et de ces missions. La dimension humaine est omniprésente dans son ouvrage, par le biais de très nombreux témoignages et évocations de souvenirs, tant de la part de Corses que d’aviateurs US.

Ce serait une erreur que de considérer ce livre comme un ouvrage d’histoire régionale, même si cette dernière est omniprésente. Récits de missions, souvenirs communs à deux communautés si différentes, vie quotidienne et anecdotes donnent une image vivante d’un passé rarement évoqué.

La présentation est élégante, les illustrations nombreuses (près de 500 photos) et souvent inédites, dans un ouvrage qui se lit avec plaisir.

(236 pages, format 24 x 32 cm, broché)   Illustrations de Michel Martraix        Éditions Albiana        44 euros

 

LA VÉRITABLE HISTOIRE DE L’HÉLICOPTÈRE
DE 1486 À 2005

Yves Le Bec

Le mariage d’un dessinateur à vocation humoristique et d’un sujet des plus sérieux peut surprendre : le fruit de cette union se présente sous la forme d’un "catalogue chronologique" dans lequel on se demande quel appareil à voilure tournante, même expérimental, aurait pu être oublié. Chaque appareil est croqué (et non caricaturé), parfois placé dans une situation comique, et accompagné d’un court texte renseignant sur ses principales caractéristiques et sur son histoire. L’ouvrage se veut donc à la fois pédagogique par son contenu et distrayant par sa forme. Un cahier central de 16 pages regroupe des planches en couleur, dessins humoristiques en pleine pages. Cette approche mi-encyclopédique mi-humoristique peut s’avérer déroutante, elle n’en est pas moins efficace.

Préface de Jean Boulet
100 pages (dont 16 en couleur), 22,5 x 29,6 cm, couverture rigide.     Éditions Jean Ducret          25 €

 

T-6 SUR L’AFN

Alain Crosnier & Gilbert Nëel

Au milieu des années cinquante, l’armée de l’Air vit son action s’intensifier en Afrique du Nord (AFN) en raison de l’aggravation des tensions. Le North American T-6 parut tout indiqué à la situation. Avion-école utilisable en appareil d’appui une fois doté de son armement, il présentait en outre l’avantage d’être très disponible sur le marché et bien moins cher que d’autres appareils équivalents.

Il fut utilisé massivement dans le conflit franco-algérien, dans les écoles de pilotage et dans des missions d’appui-feu. Que ce soit sous sa célèbre robe jaune ou en livrée aluminium, il demeure présent dans l’esprit de nombreux "anciens" comme l’un des derniers appareils monomoteurs à pistons utilisés en opérations par l’armée de l’Air, de même que nombreux sont ceux qui, en posture délicate au sol, furent souvent soulagés d’entendre le son du R-1340 Pratt & Whitney.

Les auteurs font le tour de toutes les écoles et escadrilles ayant utilisé des T-6 en Afrique du Nord de 1950 à 1962, en Algérie bien entendu, mais également au Maroc et en Tunisie, avec une remarquable profusion de photographies (près de 500, la plupart en couleur, et toutes inédites) fort bien reproduites et correctement légendées. Avec de nombreux profils, les insignes de fuselage de chacune des unités, un plan au 1/48 et un photoscope, cet ouvrage original, le premier de ce genre sur le T-6, a de quoi satisfaire les maquettistes ou les nostalgiques de cet appareil.

Ce serait néanmoins une erreur que de le limiter au seul usage d’un album : en début d’ouvrage, plusieurs chapitres sont consacrés à l’introduction du T-6 dans l’armée de l’Air, son éventuel armement, sa carrière et son usage jusqu’à son retrait. On trouve ensuite présentées successivement chacune de unités (BE, ELIA, EALA, CIEAL, EIALAA, ERALA), avec pour chacune d’elles une jolie collection de photos, un profil, mais aussi de nombreux éléments tels que date de création, parrainage, insigne, indicatif, stationnements, détachements majeurs, etc. Recueil à la fois historique et iconographique, cet ouvrage aborde les North American T-6 français et leur présence en AFN de manière originale, un soin manifeste ayant en outre été apporté à la reproduction des photographies.

Aux amateurs de T-6 en Algérie, nous suggérons également Plein vol vers l’Algérie, de Michel Renault.

 

88 pages, 30 x 21 cm format à l’italienne, couverture souple.    DTU Éditions    29 €

 

LES FRANÇAIS DU CIEL
DICTIONNAIRE HISTORIQUE

ANAE - Sous la direction de Lucien Robineau

Voilà un livre que nombre d’entre nous attendaient sans oser l’espérer. Conçu sous le patronage de l’Académie de l’Air et de l’Espace, sous la direction de Lucien Robineau, ancien directeur du Service Historique de l’Armée de l’Air, ce livre épais recense plus de 2600 courtes biographies de Français qui jouèrent un rôle dans l’histoire de l’aviation.

On retrouve donc les données essentielles de la vie et l’œuvre de nombreux aviateurs civils ou militaires, des constructeurs ou des ingénieurs. Mais cette sélection s’ouvre aussi aux peintres de l’air, aux parrains des promotions de l’École de l’Air, les différents commandants des grandes unités et grands commandements de l’Aéronautique Navale et de l’armée de l’Air. Les grands patrons des industries aéronautiques ne sont pas oubliés non plus. Attention délicate et qui montre le sérieux du travail de recherche effectué, les ouvrages dont ces Français de l’air ont pu être l’auteur sont cités, et pour certains d’entre eux les biographies qui les concernent le sont également.

La seconde partie de l’ouvrage fait le point sur les grandes institutions aéronautiques de notre pays avec un court historique des trois branches de l’aviation militaire (Air, ALAT, Marine), l’histoire des grandes firmes aéronautiques et spatiales, et bien d’autres informations encore tel l’histoire des grandes écoles dont le rôle a été prédominant dans ce domaine, un index des abréviations particulièrement complet.

Dense et rigoureux à un point qu’il nous a été rarement donné de voir, ce livre est d’un grand secours pour tout chercheur ou passionné. Il permet d’éviter les confusions entre les homonymes ou consonnances ressemblantes pour distinguer Levavasseur Léon de Levasseur Pierre et faire le point sur la famille Challe Bernard, Léon, Maurice (l’oncle et le neveu), Maurice-Prosper, René et René, ainsi que de rappeler des noms tombés dans l’oubli, et se trouve enrichi d’annexes impressionnantes (pas moins de 228 pages !) consacrées à l’aviation française.

Rarement une telle profusion d’informations nous a été proposée de façon si concise et efficace. Le résultat est un livre-source absolument indispensable qu’il sera difficile de prendre en défaut.

Préface de Pierre Miquel.

784 pages, 15,5 x 24 cm, broché.       Le Cherche-Midi          35 € 
 

HÉLICOPTÈRES MILITAIRES
DES PREMIERS VOLS À LA 2E GUERRE DU GOLFE.

Patrick Facon

L’hélicoptère, dont Igor Sikorsky disait qu’il a sauvé davantage de vies qu’il en avait ôtées, est devenu une arme redoutable indissociable de toute guerre moderne. Sa genèse fut laborieuse, même si chez les précurseurs de l’aéronautique il était envisagé au même titre que l’aile fixe (le futur "avion") ou les ailes battantes (sans descendance).

Cet ouvrage n’est surtout pas un "catalogue" d’appareils choisis et présentés successivement, mais bien une histoire des hélicoptères militaires (lesquels ne sont pas nécessairement des appareils de combat) depuis la genèse des voilures tournantes et la controverse Cornu-Breguet de 1907-1908. Émergent ensuite les grandes figures de Pescara, Oehmichen, La Cierva et Sikorsky, sans pour autant que soient oubliés quantité de chercheurs moins connus. Une place de choix est légitimement réservée aux guerres d’Indochine, d’Algérie et du Vietnam, creusets où se forgèrent les doctrines d’emploi des voilures tournantes militaires. L’ouvrage se clôt sur deux chapitres consacrés respectivement aux hélicoptères terrestres et navals, récents ou actuels, axés davantage sur leur usage que leurs caractéristiques techniques.

En composant un livre sur l’hélicoptère, Patrick Facon sort un peu de son terrain de prédilection et nous offre un ouvrage riche, au contenu bien structuré, et présentant l’intérêt de remonter aux sources du "gros insecte", intérêt ravivé par le fait que le magistral ouvrage de Jean Boulet s’arrêtait à l’année 1957 et qu’il est épuisé depuis longtemps. Les lecteurs belges seront peut-être déçus de ne pas voir mentionnés les travaux (certes sans descendance) du pionnier Nicolas Florine.

192 pages, 24 x 31,5 cm, couverture rigide + jaquette.   ETAI    49 €

 

... et aussi...

Les éditions du Service Historique de la Défense

 

Le corsaire de l'air. Maurice Happe et la naissance du bombardement stratégique

Lorsque l’on évoque l’aviation française de la Grande Guerre, il vient naturellement à l’esprit l’image de la Chasse, de ces « chevaliers de l’air », de ces As qui ont pour noms Fonck, Nungesser ou Guynemer… Alors qu’à la fin de 1914, la guerre semble s’immobiliser, les états-majors des différentes nations belligérantes cherchent à sortir de cette impasse. En Allemagne et en France se développe l’idée qu’il faut cesser de concevoir le conflit comme limité au seul champ de bataille et repenser la stratégie militaire en y incluant la « troisième dimension ». Les stratèges de l’époque tournent alors leurs regards vers le ciel et vont essayer d’en faire l’un des espaces privilégiés de cette nouvelle guerre totale.

L’aéronef, en s’affranchissant des lignes de front, est le vecteur idéal pour porter atteinte au potentiel économique, industriel et psychologique du pays adverse. C’est dans ce contexte qu’apparaît le personnage de Maurice Happe.
Cet officier, saint-cyrien, va mener entre août 1914 et mai 1917 sa propre guerre contre l’Allemagne et s’attirer ainsi les foudres de sa hiérarchie. Tour à tour cavalier, fantassin et artilleur, il s’est fait le tacticien d’une nouvelle spécialité : le bombardement aérien stratégique. Surnommé par les Allemands le Diable Rouge, par le public français le Corsaire de l’Air ou par ses hommes Méphisto, Maurice Happe incarne, sous un masque de froide volonté, un nouveau type d’officier plus technicien et davantage enclin à l’innovation que ne le sont ses contemporains.

En mettant au point le vol en échelon refusé, en rationalisant les méthodes de bombardement et de combat aérien, en théorisant le problème de l’emploi conjoint de la chasse et du bombardement, Maurice Happe a permis la réalisation de raids toujours plus importants au cœur même du territoire ennemi.

Plus que sa propre carrière au sein de l’aviation, c’est le travail considérable qu’il a consacré à l’évolution du bombardement qui fait de lui l’un des premiers tacticiens de l’arme aérienne.

L'auteur :

Gilles Krugler est un jeune officier enseignant chercheur au sein de l’école de l’air de Salon-de-Provence. Son mémoire de maîtrise, soutenu en juin 2002 à l’Université Marc Bloch (Strasbourg II) et dont est tiré le présent ouvrage, a reçu en décembre 2004 le prix Commandant René Mouchotte décerné à l’un des trois lauréats du Prix armée de l’Air.

Fiche technique :

SHD/Département de l'armée de l'Air, 2005, 192 p., format : 160 X 240, relié, cahier photos noir et blanc, ISBN : 2-11-095038-9,


Prix : 20,00 €, port : 2,76 €

 

Le général d'armée aérienne Martial Valin (1898-1980). Répertoire numérique détaillé, département de l'armée de l'Air, sous-série 10 Z

Né à Limoges en 1898, Martial Valin se distingue pendant la Première Guerre mondiale au sein du 3e régiment de chasseurs d’Afrique, puis au cours de la guerre du Rif. Volontaire en 1926 pour intégrer l’aviation militaire, il commande le groupe de reconnaissance I/33 lorsque débute la Seconde Guerre mondiale. Après l’armistice, il décide de rallier le général de Gaulle à Londres. Chef d’état-major des Forces aériennes françaises libres de 1941 à 1943, chef d’état-major général de l’armée de l’Air à la Libération, inspecteur général de l’armée de l’Air de 1947 à 1955, le général Valin est maintenu dans la carrière militaire à ce grade sans limite d’âge.

Recueilli par le Service historique de l’armée de l’Air en 1981, le fonds d’archives décrit dans le présent instrument de recherche est constitué des dossiers personnels que le général Valin conservait dans son bureau de la Cité de l’Air, à Paris.

Reflet d’une carrière très riche, ses archives constituent d’abord un complément indispensable aux fonds de l’armée de l’Air relatifs à la Seconde Guerre mondiale, apportant aux chercheurs le regard d’un acteur majeur de cette période. La guerre achevée, le général Valin participe à la mise sur pied d’une armée de l’Air moderne et indépendante, tout en suivant de près les conflits indochinois et algérien : une abondante documentation de travail et des rapports sur ces questions essentielles sont la traduction de ces activités. Enfin, une riche correspondance et des reportages photographiques témoignent du rôle d’ambassadeur de l’armée de l’Air qu’il remplit jusqu’à son décès en 1980, au terme de soixante-deux années de carrière militaire, dont cinquante-deux au service de l’aviation militaire.

Fiche technique :

SHD/Département de l'armée de l'Air, 2005, 106 p., format : 160 X 240, broché, cahier photos noir et blanc, ISBN : 2-11-095136-2


Prix : 10,00 €, port : 1,98 €

   

 

 

 

 

... et encore...

 

Les lecteurs souhaitant avoir une dédicace peuvent la demander à cette adresse :

Librairie Barnes , rue Courbet, Gustavia  97133  Saint Barthélémy