Sélection de publications aviation
extraits de l'@érobibliothèque,
commentaires de Ph.
Ballarini et F.
Marsaly
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AVIATEURS
EN GUERRE .
AFRIQUE DU NORD - SAHARA 1954-1962
Patrick-Charles
Renaud
Ce
livre très complet, construit à partir de quantité de témoignages
d’équipages qui ont participé aux opérations en A.F.N., met en
scène de façon vivante et réussie les personnels de l’Armée de
l’Air, de l’Aéronavale et de l’A.L.A.T. durant la guerre
d’Algérie. L’ouvrage, salué par la presse spécialisée,
ravivera les souvenirs des " Anciens ". Il constitue également
une mine de renseignements pour tous ceux qui sont intéressés par
les choses de l’air.
Format
15,5 x 24 cm, 380 pages, couverture souple.
Cartes
et deux cahiers de photos inédites en noir et blanc. Éditions
Grancher
25,15 euros
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AVIATEURS AU COMBAT .
INDOCHINE 1950 - 1954
Patrick-Charles Renaud
Les cendres
de la Seconde Guerre mondiale étaient à peine refroidies que la
France se retrouvait à nouveau en guerre, loin de la métropole.
Des leaders indochinois, ayant pris la mesure de la faiblesse
d’un protecteur bien incapable de s’opposer à l’entrée des
Japonais dans la colonie française quelques années plus tôt,
avaient sonné le début des luttes pour l’indépendance qui
plongeront pour longtemps la France dans d’âpres conflits de
décolonisation.
Si de cette
guerre d’Indochine le grand public garde surtout l’image de
combats terrestres sur fond de jungle ou de rizières, ainsi que
la mémoire de Diên Biên Phu, il convient de ne pas oublier ou
minimiser le rôle qu’y fut celui de l’aviation, jouant à bien
des occasions la "nounou" protectrice, ravitailleuse et
salvatrice pour les troupes engagées au sol.
Patrick-Charles Renaud n’a pas la prétention d’écrire des précis
historiques. Construit à l’aide de souvenirs de navigants,
soigneusement recoupés avec les archives existantes, cet
ouvrage, par le biais de récits vivants et authentiques, vise à
rendre justice aux aviateurs français, dont l’action primordiale
fut bien souvent occultée dans le déroulement du conflit
indochinois. Son livre précédent, Aviateurs en Indochine, était
centré sur Diên Biên Phu. Celui-ci nous mène dans diverses
régions, du Tonkin au delta du Mékong, pour le récit de missions
variées : ravitaillement, strafing , sauvetage, parachutages,
bombardements, evasan...
Méticuleux
et rigoureux, Patrick-Charles Renaud nous fait vivre "de
l’intérieur" et de façon vivante, mais sans rien concéder au
romanesque, le déroulement de missions effectuées par des
aviateurs trop oubliés, dans la tourmente d’une guerre dont on
peut déplorer qu’elle le soit parfois elle aussi.
264 pages,
15,5 x 24 cm, broché.
Cartes, deux cahiers de photos dont la plupart
inédites. Éditions Grancher
25 euros
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AVIATEURS EN INDOCHINE .
DIÊN BIÊN PHU NOVEMBRE 1952 - JUIN 1954
Patrick-Charles Renaud
Prix Raymond Poincaré 2003.
En 1954, la
chute de Diên-Biên-Phu sonnait le glas de la présence française
en Indochine. La grande bataille de la guerre d’Indochine vit
l’aviation y jouer un rôle important, et ce dans différents
registres : appui-feu, parachutages, approvisionnement,
bombardements, évacuations, etc.
Après son
livre Aviateurs en guerre : Afrique du Nord-Sahara 1954-1962,
Patrick-Charles Renaud évoque dans cet ouvrage ce que fut le
quotidien des aviateurs en Indochine, tant de l’Aéronautique
Navale que de l’armée de l’Air ou de l’Aviation Légère
d’Observation d’Artillerie, en le resituant tout au long de
l’ouvrage dans un cadre historique et géographique. Une très
large part est faite aux récits de diverses missions évoquées de
façon détaillée, vivante et réaliste. Plusieurs années de
recherches ont été nécessaires à l’auteur pour recueillir des
témoignages dignes de foi, consulter des archives militaires ou
civiles, officielles et privées, françaises ou étrangères.
A Diên Biên
Phu, les aviateurs français furent souvent mis à rude épreuve,
ainsi qu’il apparaît dans les nombreux témoignages souvent
poignants présents dans cet ouvrage.
En annexe :
Conclusion
de la commission d’enquête présidée par le général Catroux.
Citations
des formations de l’armée de l’Air.
Citations
des flottilles de l’Aéronautique Navale.
Personnel
navigant tué ou disparu.
Personnel
fait prisonnier le 7 mai 1954.
354 pages,
15,5 x 24 cm, broché.
12 cartes, deux cahiers de photos dont la plupart
inédites. Éditions Grancher
28,50 euros
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Se battre en Algérie .
1954 – 1962
Patrick-Charles Renaud
Prix Raymond Poincaré 2003.
Sale guerre ! Cause injuste! Quels que soient les
qualificatifs, des soldats français ont combattu durant plus de
sept ans en Algérie, de l’autre côté de la Méditerranée, où le
pouvoir politique les avait précipités. Au-delà des idéaux, ils
ont dû s’adapter, s’aguerrir et se battre pour survivre avant
tout dans un cadre qui leur était totalement étranger. Si la
guerre est par définition cruelle, la guérilla l’est tout autant
car elle n’obéit à aucune règle conventionnelle.
« Se battre en Algérie » démontre que cette guerre ne se
résumait pas à des opérations de ratissage ou de contrôles dans
le bled, ni même à de rares scènes de torture et d’exécutions
sommaires. Elle ne fut pas non plus une guerre où tous les
Appelés désoeuvrés dans un poste perdu dans le djebel, se
livraient à des actes répréhensibles sur les populations
civiles. Réduire la Guerre d’Algérie à ces clichés est
intellectuellement malhonnête.
Elle fut émaillée de combats, parfois farouches, livrés par des
combattants français et algériens courageux, dans des paysages
apocalyptiques, dans le froid, la pluie, la neige et le vent, ou
sous une chaleur excessive. Elle fut aussi et surtout faite par
de jeunes français respectueux de l’adversaire, dont l’immense
majorité ne s’est pas livrée aux actes barbares dont font état
certains.
De 1954 à 1962, l’élite de l’Armée Française s’est battue en
Algérie, en première ligne : légionnaires, parachutistes,
commandos, équipages d’hélicoptères, pilotes de chasse et
d’observation, marins, tirailleurs, sahariens, etc. A travers
des récits poignants et véridiques, ce livre vous fait revivre
des combats âpres dans lesquels ces hommes ont été engagés. Il
vous emmène dans les djebels arides et déchiquetés, dans les
sables et oasis du Sahara, dans les forêts tapissées de ronces
ou de chênes-lièges, dans les airs à bord d’avions de chasse et
d’hélicoptères qui survolaient des paysages magnifiques que la
furie guerrière pouvait rapidement métamorphoser en enfer. Au
fil des pages, vous côtoyez aussi ces rudes moudjahidin, parfois
vétérans des Campagnes d’Italie et d’Indochine, qui se battaient
pour leur indépendance avec détermination.
Les grands épisodes de la Guerre d’Algérie sont relatés : les
opérations de Timimoun, la bataille de Souk Ahras, les combats
livrés dans l’Atlas Saharien, dans les Aurès et à proximité des
frontières tunisiennes et marocaines, la traque et la fin de «
moudjahidin » éminents comme les colonels Amirouche, Si M’hamed,
Lotfi, tous les trois chefs de Wilaya, jusqu’à la Bataille de
Bizerte en Tunisie au cours de laquelle les parachutistes, venus
d’Algérie, ont dégagé la base et la ville menacées.
Un livre de 456 pages de récits + 32 pages
de photos hors texte dont une majorité en couleurs -
format 170 X 230
Exemplaires numérotés et dédicacés uniquement disponibles auprès
de l’auteur
http://monsite.orange.fr/se.battre.en.algerie
Prix : 28,00 € (+ frais de port et d’emballage) -
Patrick-Charles RENAUD – 113, Avenue Foch – 54270
Essey-lès-Nancy - e-mail : patrick-charles.renaud@orange.fr –
Tél. : 03.83.20.13.38
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COCARDES
SUR L’ALGÉRIE
PHOTOTHÈQUE N°3
La guerre
d’Algérie, sujet encore très sensible, mobilisa une
impressionnante variété d’avions et d’hélicoptères. Cette Photothèque
constitue un "album souvenir" présentant de nombreux
appareils de l’armée de l’Air, de l’Aéronautique Navale et
de l’ALAT, ainsi que quelques appareils civils ayant eu une
activité paramilitaire. Bien entendu, il n’était pas
envisageable de présenter en 48 pages l’intégralité des types
d’appareils : c’est néanmoins un panorama composé de
clichés judicieusement choisis qui nous est proposé par Avia Éditions.
131 photos,
dont 28 en couleur, toutes inédites, ont été sélectionnées
pour ce numéro 3 de la collection Photothèque.
De toute évidence, les photos en couleur ont simplement été
"nettoyées", et non retraitées en profondeur, ce qui
aurait nui à leur authenticité. Le point fort : une belle
qualité d’impression sur un papier glacé suffisamment épais
pour que soient évitées au maximum les "transparences
parasites".
Édition
bilingue français-anglais
48
pages, format 21 x 29,7 cm, couverture souple
Avia Éditions
14 euros
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GUERRE
FROIDE ET GUERRE D’ALGÉRIE
Général
(air) Michel Forget
Préface
de Pierre Messmer
La guerre
d’Algérie a dominé, en France, toute la période des années
54 à 64. Elle l’a dominée d’abord directement jusqu’au
cessez-le feu, puis indirectement par ses séquelles politiques et
militaires jusqu’en 1964. C’est ce que l’auteur nous expose
dans son livre en s’appuyant sur son expérience des événements
vus successivement d’un escadron de chasse en RFA, d’un poste
de commandement air dans les Aurès, d’une affectation à l’État-major
Interarmées du général Challe, et enfin d’une escadre de métropole.
Par delà
son témoignage qui l’amène à évoquer l’ambiance, les
missions et les problèmes des unités et de l’État-major où
il a servi, l’auteur met l’accent sur le grand écart que l’Armée
de l’air a dû faire, pendant toute cette période, entre les
deux rives de la Méditerranée, pour faire face à la double
contrainte de la guerre froide et de la guerre d’Algérie.
330 pages,
15,5 x 24 cm, broché
Éditions Economica
30 euros
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LE
TRANSPORT AÉRIEN MILITAIRE FRANÇAIS
1945 - 1949 : LA CRÉATION.
Luc
de Rancourt
Le transport
est bien le "parent pauvre" de l’armée de l’Air, et
ce à double titre. Le public le boude au profit de la chasse,
voire même de l’aviation civile, quand bien même son activité
est bien plus diversifiée. Il a par ailleurs suscité un intérêt
limité au sein même des responsables militaires, tant au niveau
de l’équipement que de la doctrine.
A une époque
où il est patent que la stratégie militaire accorde une place de
plus en plus importante à la "projection" à plusieurs
milliers de kilomètres de la métropole, se pencher sur les premières
années du transport aérien militaire ne manque sans doute pas
d’intérêt, tant ces premières années conditionneront le développement
de ce dont on peut se demander, avec le lieutenant-colonel Alias,
s’il s’agit d’une arme stratégique ou d’une force
d’appoint.
La
remarquable étude présentée ici par le lieutenant-colonel Luc
de Rancourt est un mémoire de DEA. Inutile, dans ces conditions,
d’insister sur le sérieux de l’ouvrage qui demeure néanmoins
d’une lecture aisée et nullement ennuyeuse. Un ouvrage de référence
pour qui s’intéresse à l’aviation militaire française et
dont il y a tout lieu de penser qu’il fera date.
208 pages,
16 x 24 cm, relié SHAA
29 euros
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REGARDS
SUR L’AVIATION MILITAIRE FRANÇAISE EN ALGÉRIE 1954 - 1962
Le Service
Historique de l’Armée de l’Air n’a pas une réputation de
"légèreté" dans ses publications. Cet ouvrage extrêmement
dense n’échappe pas à la règle. Réalisé par les chercheurs
du SHAA et leurs correspondants extérieurs, cet ouvrage comble
bien des lacunes en ce qui concerne le rôle tenu par les forces aériennes
françaises lors du conflit algérien (et de son corollaire,
l’affaire de Suez), à travers vingt-deux contributions
s’appuyant sur les archives du SHAA. En fin d’ouvrage, un conséquent
appendice (environ un tiers de l’ouvrage) s’avérant un outil
puissant pour le chercheur : un état des sources relatives
à l’Algérie et conservées par le SHAA.
Avec
l’ouvrage de Patrick-Charles Renaud et celui du général Michel
Forget, vous disposerez d’un "triptyque" de premier
ordre en ce qui concerne l’aviation militaire française pendant
le conflit algérien.
400 pages,
format 16 x 24 cm, broché SHAA
25 euros
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U.S.S.
CORSICA
L’ÎLE PORTE-AVIONS
Dominique
Taddei
Après le débarquement
allié en Afrique du Nord et la libération de la Corse par les résistants
insulaires, des troupes de l’Armée d’Afrique et un bataillon de
choc français, il apparut rapidement que l’Île de Beauté
occupait une position géostratégique de premier ordre pour servir
de base en vue de bombardements aériens tant vers l’Italie que
l’Autriche, la France ou l’Allemagne. Elle deviendra une sorte
de porte-avions géant pour les forces aériennes alliées, ce qui
lui vaudra l’aimable surnom de "U.S.S. Corsica", à la
manière des bâtiments de l’US Navy.
Solenzara,
Ghisonaccia, Serragia et Alesani verront arriver lors de l’hiver
1943-1944 les B-25 "Mitchell" des 321th, 310th, 319th et
340th BG de la 12th Air Force qui iront bientôt effectuer leurs
missions sur le continent. Pour la plupart des jeunes équipages, la
Corse à la fois accueillante et rugueuse sera le premier contact
avec l’Europe.
À mi-parcours
entre textes historiques et œuvre de mémoire, l’ouvrage de
Dominique Taddei ne se limite pas à l’approche strictement
militaire de cette présence et de ces missions. La dimension
humaine est omniprésente dans son ouvrage, par le biais de très
nombreux témoignages et évocations de souvenirs, tant de la part
de Corses que d’aviateurs US.
Ce serait une
erreur que de considérer ce livre comme un ouvrage d’histoire régionale,
même si cette dernière est omniprésente. Récits de missions,
souvenirs communs à deux communautés si différentes, vie
quotidienne et anecdotes donnent une image vivante d’un passé
rarement évoqué.
La présentation
est élégante, les illustrations nombreuses (près de 500 photos)
et souvent inédites, dans un ouvrage qui se lit avec plaisir.
(236 pages,
format 24 x 32 cm, broché)
Illustrations
de Michel Martraix Éditions
Albiana 44 euros
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LA
VÉRITABLE HISTOIRE DE L’HÉLICOPTÈRE
DE 1486 À 2005
Yves
Le Bec
Le mariage d’un
dessinateur à vocation humoristique et d’un sujet des plus
sérieux peut surprendre : le fruit de cette union se présente
sous la forme d’un "catalogue chronologique" dans lequel
on se demande quel appareil à voilure tournante, même
expérimental, aurait pu être oublié. Chaque appareil est croqué
(et non caricaturé), parfois placé dans une situation comique, et
accompagné d’un court texte renseignant sur ses principales
caractéristiques et sur son histoire. L’ouvrage se veut donc à
la fois pédagogique par son contenu et distrayant par sa forme. Un
cahier central de 16 pages regroupe des planches en couleur, dessins
humoristiques en pleine pages. Cette approche mi-encyclopédique
mi-humoristique peut s’avérer déroutante, elle n’en est pas
moins efficace.
Préface de Jean Boulet
100 pages (dont 16 en couleur), 22,5
x 29,6 cm, couverture rigide. Éditions Jean
Ducret 25 €
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T-6
SUR L’AFN
Alain
Crosnier & Gilbert Nëel
Au milieu
des années cinquante, l’armée de l’Air vit son action
s’intensifier en Afrique du Nord (AFN) en raison de
l’aggravation des tensions. Le North American T-6 parut tout
indiqué à la situation. Avion-école utilisable en appareil
d’appui une fois doté de son armement, il présentait en outre
l’avantage d’être très disponible sur le marché et bien
moins cher que d’autres appareils équivalents.
Il fut
utilisé massivement dans le conflit franco-algérien, dans les écoles
de pilotage et dans des missions d’appui-feu. Que ce soit sous
sa célèbre robe jaune ou en livrée aluminium, il demeure présent
dans l’esprit de nombreux "anciens" comme l’un des
derniers appareils monomoteurs à pistons utilisés en opérations
par l’armée de l’Air, de même que nombreux sont ceux qui, en
posture délicate au sol, furent souvent soulagés d’entendre le
son du R-1340 Pratt & Whitney.
Les auteurs
font le tour de toutes les écoles et escadrilles ayant utilisé
des T-6 en Afrique du Nord de 1950 à 1962, en Algérie bien
entendu, mais également au Maroc et en Tunisie, avec une
remarquable profusion de photographies (près de 500, la plupart
en couleur, et toutes inédites) fort bien reproduites et
correctement légendées. Avec de nombreux profils, les insignes
de fuselage de chacune des unités, un plan au 1/48 et un
photoscope, cet ouvrage original, le premier de ce genre sur le
T-6, a de quoi satisfaire les maquettistes ou les nostalgiques de
cet appareil.
Ce serait néanmoins
une erreur que de le limiter au seul usage d’un album : en
début d’ouvrage, plusieurs chapitres sont consacrés à
l’introduction du T-6 dans l’armée de l’Air, son éventuel
armement, sa carrière et son usage jusqu’à son retrait. On
trouve ensuite présentées successivement chacune de unités (BE,
ELIA, EALA, CIEAL, EIALAA, ERALA), avec pour chacune d’elles une
jolie collection de photos, un profil, mais aussi de nombreux éléments
tels que date de création, parrainage, insigne, indicatif,
stationnements, détachements majeurs, etc. Recueil à la fois
historique et iconographique, cet ouvrage aborde les North
American T-6 français et leur présence en AFN de manière
originale, un soin manifeste ayant en outre été apporté à la
reproduction des photographies.
Aux amateurs
de T-6 en Algérie, nous suggérons également Plein
vol vers l’Algérie, de Michel Renault.
88 pages, 30 x 21
cm format à l’italienne, couverture souple.
DTU Éditions 29 €
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LES
FRANÇAIS DU CIEL
DICTIONNAIRE HISTORIQUE
ANAE
- Sous la direction de Lucien Robineau
Voilà un
livre que nombre d’entre nous attendaient sans oser l’espérer.
Conçu sous le patronage de l’Académie de l’Air et de l’Espace,
sous la direction de Lucien Robineau, ancien directeur du Service
Historique de l’Armée de l’Air, ce livre épais recense plus
de 2600 courtes biographies de Français qui jouèrent un rôle
dans l’histoire de l’aviation.
On retrouve
donc les données essentielles de la vie et l’œuvre de nombreux
aviateurs civils ou militaires, des constructeurs ou des ingénieurs.
Mais cette sélection s’ouvre aussi aux peintres de l’air, aux
parrains des promotions de l’École de l’Air, les différents
commandants des grandes unités et grands commandements de l’Aéronautique
Navale et de l’armée de l’Air. Les grands patrons des
industries aéronautiques ne sont pas oubliés non plus. Attention
délicate et qui montre le sérieux du travail de recherche
effectué, les ouvrages dont ces Français de l’air ont pu être
l’auteur sont cités, et pour certains d’entre eux les
biographies qui les concernent le sont également.
La seconde
partie de l’ouvrage fait le point sur les grandes institutions aéronautiques
de notre pays avec un court historique des trois branches de
l’aviation militaire (Air, ALAT, Marine), l’histoire des
grandes firmes aéronautiques et spatiales, et bien d’autres
informations encore tel l’histoire des grandes écoles dont le rôle
a été prédominant dans ce domaine, un index des abréviations
particulièrement complet.
Dense et
rigoureux à un point qu’il nous a été rarement donné de
voir, ce livre est d’un grand secours pour tout chercheur ou
passionné. Il permet d’éviter les confusions entre les
homonymes ou consonnances ressemblantes pour distinguer
Levavasseur Léon de Levasseur Pierre
et faire le point sur la famille Challe Bernard, Léon,
Maurice (l’oncle et le neveu), Maurice-Prosper, René et René,
ainsi que de rappeler des noms tombés dans l’oubli, et se
trouve enrichi d’annexes impressionnantes (pas moins de 228
pages !) consacrées à l’aviation française.
Rarement une
telle profusion d’informations nous a été proposée de façon
si concise et efficace. Le résultat est un livre-source
absolument indispensable qu’il sera difficile de prendre en défaut.
Préface
de Pierre Miquel.
784 pages, 15,5 x 24 cm, broché.
Le Cherche-Midi
35 €
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HÉLICOPTÈRES
MILITAIRES
DES PREMIERS VOLS À LA 2E GUERRE DU GOLFE.
Patrick
Facon
L’hélicoptère,
dont Igor Sikorsky disait qu’il a sauvé davantage de vies
qu’il en avait ôtées, est devenu une arme redoutable
indissociable de toute guerre moderne. Sa genèse fut laborieuse,
même si chez les précurseurs de l’aéronautique il était
envisagé au même titre que l’aile fixe (le futur
"avion") ou les ailes battantes (sans descendance).
Cet ouvrage
n’est surtout pas un "catalogue" d’appareils choisis
et présentés successivement, mais bien une histoire des
hélicoptères militaires (lesquels ne sont pas nécessairement
des appareils de combat) depuis la genèse des voilures tournantes
et la controverse Cornu-Breguet de 1907-1908. Émergent ensuite
les grandes figures de Pescara, Oehmichen, La Cierva et Sikorsky,
sans pour autant que soient oubliés quantité de chercheurs moins
connus. Une place de choix est légitimement réservée aux
guerres d’Indochine, d’Algérie et du Vietnam, creusets où se
forgèrent les doctrines d’emploi des voilures tournantes
militaires. L’ouvrage se clôt sur deux chapitres consacrés
respectivement aux hélicoptères terrestres et navals, récents
ou actuels, axés davantage sur leur usage que leurs
caractéristiques techniques.
En composant
un livre sur l’hélicoptère, Patrick Facon sort un peu de son
terrain de prédilection et nous offre un ouvrage riche, au
contenu bien structuré, et présentant l’intérêt de remonter
aux sources du "gros insecte", intérêt ravivé par le
fait que le magistral ouvrage de Jean Boulet s’arrêtait à
l’année 1957 et qu’il est épuisé depuis longtemps. Les
lecteurs belges seront peut-être déçus de ne pas voir
mentionnés les travaux (certes sans descendance) du pionnier
Nicolas Florine.
192
pages, 24 x 31,5 cm, couverture rigide + jaquette.
ETAI 49 €
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... et aussi...
Les éditions du Service
Historique de la Défense
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Le corsaire de l'air. Maurice Happe et la
naissance du bombardement stratégique
Lorsque l’on évoque l’aviation française de la Grande
Guerre, il vient naturellement à l’esprit l’image de la
Chasse, de ces « chevaliers de l’air », de ces As qui ont pour
noms Fonck, Nungesser ou Guynemer… Alors qu’à la fin de 1914,
la guerre semble s’immobiliser, les états-majors des différentes
nations belligérantes cherchent à sortir de cette impasse. En
Allemagne et en France se développe l’idée qu’il faut cesser
de concevoir le conflit comme limité au seul champ de bataille et
repenser la stratégie militaire en y incluant la « troisième
dimension ». Les stratèges de l’époque tournent alors leurs
regards vers le ciel et vont essayer d’en faire l’un des
espaces privilégiés de cette nouvelle guerre totale.
L’aéronef, en s’affranchissant des lignes de front, est le
vecteur idéal pour porter atteinte au potentiel économique,
industriel et psychologique du pays adverse. C’est dans ce
contexte qu’apparaît le personnage de Maurice Happe.
Cet officier, saint-cyrien, va mener entre août 1914 et mai 1917
sa propre guerre contre l’Allemagne et s’attirer ainsi les
foudres de sa hiérarchie. Tour à tour cavalier, fantassin et
artilleur, il s’est fait le tacticien d’une nouvelle spécialité
: le bombardement aérien stratégique. Surnommé par les
Allemands le Diable Rouge, par le public français le Corsaire de
l’Air ou par ses hommes Méphisto, Maurice Happe incarne, sous
un masque de froide volonté, un nouveau type d’officier plus
technicien et davantage enclin à l’innovation que ne le sont
ses contemporains.
En mettant au point le vol en échelon refusé, en rationalisant
les méthodes de bombardement et de combat aérien, en théorisant
le problème de l’emploi conjoint de la chasse et du
bombardement, Maurice Happe a permis la réalisation de raids
toujours plus importants au cœur même du territoire ennemi.
Plus que sa propre carrière au sein de l’aviation, c’est le
travail considérable qu’il a consacré à l’évolution du
bombardement qui fait de lui l’un des premiers tacticiens de
l’arme aérienne.
L'auteur :
Gilles Krugler est un jeune
officier enseignant chercheur au sein de l’école de l’air de
Salon-de-Provence. Son mémoire de maîtrise, soutenu en juin 2002
à l’Université Marc Bloch (Strasbourg II) et dont est tiré le
présent ouvrage, a reçu en décembre 2004 le prix Commandant René
Mouchotte décerné à l’un des trois lauréats du Prix armée
de l’Air.
Fiche technique :
SHD/Département de l'armée de l'Air, 2005, 192 p., format : 160
X 240, relié, cahier photos noir et blanc, ISBN : 2-11-095038-9,
Prix : 20,00 €, port : 2,76 €
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Le général d'armée aérienne Martial
Valin (1898-1980). Répertoire numérique détaillé, département
de l'armée de l'Air, sous-série 10 Z
Né à Limoges en 1898, Martial Valin se distingue
pendant la Première Guerre mondiale au sein du 3e régiment de
chasseurs d’Afrique, puis au cours de la guerre du Rif.
Volontaire en 1926 pour intégrer l’aviation militaire, il
commande le groupe de reconnaissance I/33 lorsque débute la
Seconde Guerre mondiale. Après l’armistice, il décide de
rallier le général de Gaulle à Londres. Chef d’état-major
des Forces aériennes françaises libres de 1941 à 1943, chef
d’état-major général de l’armée de l’Air à la Libération,
inspecteur général de l’armée de l’Air de 1947 à 1955, le
général Valin est maintenu dans la carrière
militaire à ce grade sans limite d’âge.
Recueilli par le Service historique de l’armée de l’Air en
1981, le fonds d’archives décrit dans le présent instrument de
recherche est constitué des dossiers personnels que le général Valin
conservait dans son bureau de la Cité de l’Air, à Paris.
Reflet d’une carrière très riche, ses archives constituent
d’abord un complément indispensable aux fonds de l’armée de
l’Air relatifs à la Seconde Guerre mondiale, apportant aux
chercheurs le regard d’un acteur majeur de cette période. La
guerre achevée, le général Valin participe à la
mise sur pied d’une armée de l’Air moderne et indépendante,
tout en suivant de près les conflits indochinois et algérien :
une abondante documentation de travail et des rapports sur ces
questions essentielles sont la traduction de ces activités.
Enfin, une riche correspondance et des reportages photographiques
témoignent du rôle d’ambassadeur de l’armée de l’Air
qu’il remplit jusqu’à son décès en 1980, au terme de
soixante-deux années de carrière militaire, dont cinquante-deux
au service de l’aviation militaire.
Fiche technique :
SHD/Département de l'armée de l'Air, 2005, 106 p., format : 160
X 240, broché, cahier photos noir et blanc, ISBN : 2-11-095136-2
Prix : 10,00 €, port : 1,98 €
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... et encore...
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