Dépannage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Félix Brunet, dans la pampa où il avait rappliqué avec 3 H19 et des commandos de l'air pour me porter secours suite à une rupture de courroies de ventilateur de mon "tagazou"; ça se passait dans le Constantinois à 1000 km de la base arrière (Oran) il a interpellé un B26 qui passait pour qu'il charge, dès son "atterro" à Oran, sa base, une paire de courroies et qu'il revienne les larguer sur place; le temps que ça se passe, Félix a monté sa petite "opé", avec ses commandos, pour sécuriser les environs, apparemment déserts mais susceptibles de recevoir des visiteurs.

 La nuit est arrivée avant les courroies, et le froid avec, me voyant grelotter en combinaison de vol , le père Félix a retiré son blouson de vol (celui de la photo) et me l'a tendu. on peut voir à son air que ce n'est pas le monsieur dont on peut discuter les décisions.

Félix Brunet a organisé la garde et est allé roupiller dans son cargo et moi aussi, faute de ma civière latérale (remplacée par un panier porte colis ) dont j'avais l'habitude (après avoir raclé au couteau les débris sanglants abandonnés par certains de mes involontaires passagers).

 Le lendemain on a pu réparer et chacun est retourné à ses occupations.
Inutile de préciser que Félix a mené sa manoeuvre en toute indépendance de PC Air ou autre hiérarchie. ça ne plaisait sûrement pas dans les hautes sphères bureaucratiques, mais sur le terrain c'était hautement apprécié par ceux qui y bossaient.

Récit et photographies: Maurice Chevillot