Journée internationale des droits de la femme 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars, l’Armée de l’air a proposé à plusieurs aviateurs de partager leur parcours et leur engagement ainsi que leur passion pour l’aviation.

Avec un taux de 23%, l’Armée de l’air demeure l’armée française la plus féminisée.

 Elle recrute des hommes et des femmes dans tous les métiers qu’elle propose :
de commando à pilote de chasse en passant par les mécaniciens, les métiers du cyber ou les contrôleurs aériens.

Par ailleurs, la progression professionnelle au sein de l’Armée de l’air est indifférenciée.

Peu importe que l’on soit un homme ou une femme :
l’Armée de l’air offre des opportunités de promotion aux aviateurs, tout au long de leur carrière, fondées sur les compétences et le mérite.

Pilote et instructrice d’hélicoptère Fennec sur la base aérienne 115 d’Orange,

le commandant Julie forme les pilotes de demain au centre d’instruction des équipages d’hélicoptères.

Rencontre avec cette Aviatrice.

En 2004, le commandant Julie entre à l’École des pupilles de l’air à Grenoble où elle effectue ses classes préparatoires scientifiques pendant deux ans.


Elle intègre par la suite, en 2006, l’École de l’air (EA) sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. « Durant ma formation à l’EA, nous étions envoyés en immersion dans les unités navigantes. Cela a confirmé ma volonté de devenir pilote d’hélicoptère. J’ai obtenu mon brevet de planeur pendant mes années de lycée et c’est là qu’est née ma vocation de devenir pilote militaire », raconte le commandant Julie.

Jusqu’en 2011, elle réalise toutes les formations requises afin de devenir pilote d’hélicoptère et intègre cette année-là l’escadron d’hélicoptères 5/67 « Alpilles » sur Fennec à Orange durant trois ans.
Elle part ensuite en Guyane où elle se qualifie sur hélicoptère Puma.

De retour en métropole, elle poursuit sur Puma et intègre le groupe interarmées d’hélicoptères sur la base aérienne 107 de Vélizy-Villacoublay où elle appuie les forces d’intervention du ministère de l’intérieur.

Enfin, en été 2019, elle devient instructrice sur Fennec au centre d’instruction des équipages d’hélicoptères (CIEH) sur la base orangeoise.
« J’ai toujours été bien intégrée et respectée au sein des unités dans lesquelles j’étais affectée. Nous travaillons en équipage dans un hélicoptère et vous y êtes jugé sur votre niveau, pas sur votre genre », explique Julie.

Au CIEH, le commandant fait de l’instruction avec de jeunes pilotes.
Elle leur fait acquérir différentes compétences, spécifiques aux missions de l’Armée de l’air, telles que la navigation très basse hauteur, le vol en patrouille ainsi que le treuil de jour et de nuit.

 Elle est aussi chargée de délivrer des qualifications aux pilotes de Fennec
déjà en unités opérationnelles, par exemple les qualifications commandant de bord et chef de patrouille.

Durant sa carrière, elle a réalisé plusieurs opérations extérieures et détachements, notamment en République centrafricaine et au Gabon.
Elle a également participé à l’opération Albatros déclenchée lors du passage de l’ouragan Irma où elle est intervenue en Puma.

Aujourd’hui, elle souhaite poursuivre sa carrière dans l’Armée de l’air.

« Si je devais faire passer un message aux femmes qui ont envie de s’engager dans l’Armée de l’air, je leur dirais de ne pas avoir peur de le faire. Être une femme n’est pas du tout une contrainte pour faire ce genre de métiers.
Vous aurez votre place si vous êtes motivée et prête à travailler sérieusement », conclut le commandant Julie.

 

Reportage Armée de l'Air