Ils surveillaient également les nombreux cours d’eau serpentant dans la région. À leur bord des tireurs de précision mais également des commandos parachutiste de
l’Air pouvant intervenir à tout instant en réaction rapide antiterroriste.
Ces hélicoptères sont en fait pleinement adaptés aux besoins des
militaires dans ce vaste territoire ultramarin, à la fois de par
leur autonomie autant que leur flexibilité d’emploi.
Mais les hélicoptères n’ont pas été les seuls aéronefs engagés. Un avion de transport Casa CN-235 et un avion de veille radar Boeing E-3F assuraient des missions de patrouille et de commandement aéroporté de jour comme de nuit. Les équipages de l’un comme de l’autre furent d’ailleurs en permanence en communication avec ceux des hélicoptères de
l’Armée de l’Air. Ils peuvent ainsi les déployer au plus près d’une zone à risque. Il faut dire qu’avec leur FLIR embarqué les Fennec peuvent également repérer n’importe quelle cible potentiel à plusieurs kilomètres à la ronde.
En cas d’urgence extrême ou de problème lié à la présence d’un aéronef considéré comme hostile deux avions de combat Dassault Aviation Rafale C auraient pu également prendre les airs et rejoindre la zone en quelques minutes seulement. Fort heureusement cela n’a pas été nécessaire.
Patrouille serrée de deux Fennec au-dessus de la dense forêt guyanaise.
Le lancement de cette fusée Soyouz s’est déroulé sans aucun souci ce mercredi 19 décembre 2018 à la mi-journée (heure locale) permettant ensuite la mise sur orbite de CSO-1. Ce satellite, dont l’initiale signifie Composante Spatiale Optique, est le premier d’une série de trois qui doit permettre à
l’Armée de l’Air de muscler à l’horizon 2021 sa capacité de reconnaissance et d’espionnage. Il est évident qu’un tel engin ait été l’objet de tant de sécurité et de soin de la part du ministère des armées.
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